Surprise !

Aranhel galopait sur les terres du royaume de Rhéor, il se rendait sans crainte vers la forteresse de son frère. Qu'allait-il faire là bas ? C'était sûrement ce que se demandait son peuple. Ils étaient ennemis, mais ils étaient aussi frère.

Quand il arriva, il fut accueilli par un orc, ca commençait bien. Il le laissa passer, sûrement l'avait-il confondu avec Elendhal. Il poussa un soupir à fendre l'âme, en même temps, l'air pacifique qui régner toujours sur son visage avait disparu. Quelque chose avait changé en lui depuis ces derniers temps où il avait disparu.

Ca y est, il était dans la salle du trone, mais elle était vide. Alors il s'adossa tranquilement à un pillier, les bras croisé, et il attendit le retour de son frère.

Un homme entra dans la salle du trône mais ce n'était pas le frère d'Aranhel... Cet homme avait une longue cape et une épée à son fourreau. Sa démarche était fière. Il s'arrêta en voyant le prince; ce n'était pas celui pour lequel il était venu.

Iname rejetta son capuchon en arrière en voyant Aranhel. L'ancien général avait deux mots à dire à Elendhal mais ce dernier semblait absent. Il accorda un regard froid au jumeau de celui qu'il servait autrefois. Un regard froid mais tout de même respectueux.

(COUCOU YÛKIIII !!!!! )

( Yoho Rogaaaaaaan ! )

Aranhel se pencha pour voir qui entrait dans la salle, mais ce n'était pas celui auquel il s'attendait. Elle restourna dans sa position initiale et suivit l'homme encapuchonné du regard. Devant son regard froid, il resta de marbre, il se contenta d'hocher la tête dans sa direction avant qu'un rictus amusé n'étire ses lèvres.

- On dirait que mon "cher" et "tendre" frère aime se faire désirer.

Elle leva les yeux au plafond, et le contempla un instant. Il n'allait pas rester ici éternelement.

La main d'Iname se referma sur la garde de son épée. Il ne savait pas ce que cet Aranhel faisait ici et...

Il relacha sa vigilence. Après tout, il n'était plus aux ordres d'Elendhal, il n'avait plus à considérer son frère comme un ennemi. Ce n'était plus qu'un électron libre qui avait deux mots à dire à son ancien maître...

En effet, Elendhal se faisait attendre... et Iname n'avait pas le temps d'attendre. La Mort n'attend pas. Le poison n'attendrait pas.

Dans le grand fracas d'une porte qui s'ouvre en claquant, le prince Elendahl pénétra dans la salle du trône. Il était accompagné de cinq orcs à qui il refilait les ordres du jour.

- Zurk ! Je voulais te dire que notre livraison de fraises est... A CHIEZ ! Ce sont des fraise Fées ! autrement dit, beaucoup trop petites et sucrées... J'avais pourtant prévenu que je voulais celles des elfes... Est-ce que tu n'es pas... UN ABRUTI, PAR HASARD ????!!!!

- Oh... Maitre... Maitre... Couina Zurk, l'orc habillé en vert. Je suis confus, j'implore votre pardon... Je vais réparer mes erreurs, je vous le promet... Pitié ! Epargnez donc ma misérable vie !!!

- Hum... Oui, bon d'accord, Marmona le prince d'un air satisfait d'inspirer la terreur à ce point. Très bien... J'avai prévu de t'écorcher vif et de bruler ta chaire sanglante, mais tu m'as ému... DEGAGES AVANT QUE JE NE TE TUE !

- Oui Maaaaaaaaaaaajjjjjjjeesssttttééééééééé !!! Cria l'orc en courant à travers la salle du trône et en disparaissant derrière les portes.

- Bon ! Au suivant ! Exigea le prince d'un air fier et noble. Glorg... Je veux que tu fasses abbattre le prisonnier numéro 756. Tu sais, celui qui a voulut voler un sabre à l'armurie. Je te conseille de faire vite. Ses hurelements consants m'indisposent... Ou sinon, tu peux lui faire arracher les cordes vocales... Oui, ce n'est pas une mauvaise idée... EXECUTION !!!

L'orc en question fila à son tour. Elendhal posa alors son attention sur un orc tout à fait particulier. Il ressemblait bien plus à un humain que tout les autres et c'est peut-être pour cela que le prince lui avait donné le role qu'il possédait.

- Toi, je veux que tu contactes nos espions et que tu en tires des rapports détaillés de ce qui se passe aux quatres coins du royaume. Je ne t'ai pas nommé général des espions pour que tu passes tes journées avec ton orc femmelle dans tes quartiers... Oui, je suis au courant, inutile de me fixer de la sorte ! Déguerpis !

Il posa alors son regard sur l'avant dernier orc. Un soupçon de mépris pinça ses lèvres.

- Et bien... J'ai une affaires assez importante à régler avec toi... J'ai entendu dire que tu avais fait bloquer les accès de nourriture des greniers et des apports en marchandises dans la campagne de Morlagorjh. Il y a un demi milliers de mort qui ont péri de la famine en moins de deux mois... J'espère que tu as une bonne raison...

- Mon prince, l'affaire est regrettable. Grinça l'orc de sa voix mielleuse. Cependant, la nourriture qui y était destinée aurait été épuisée en quelques temps. Il nous faut garder de quoi les nourrire à la longue en rationnant les entrées de provision...

- MAIS SI L'ON CONTINUE AINSI, CRETIN, IL NE RESTERRA PLUS PERSONNE A NOURIRE !!! Hurla le prince qui fulminait.

- Les plus forts survivront !!! Ce n'est rien qu'une petite fami...

Il n'eut pas le temps d'en dire plus. Le prince avait tiré son épée d'une rapidité exeptionnelle et l'avait planté au travers de son torse.

- Nous leur donnerons ta part... Peut-être mourront-t-ils moins vite ? Lui crachat le prince au visage avant que l'orce ne périsse au sol.

Il y eu un silence... de mort. Puis Elendhal s'occupa de cinquième orc.

- Prends son poste. Débloque toute la nourriture qu'il faudra. Dépense tout ce qu'il faudra à de nouveaux arrivages. Contacte les elfes et mon intendant et demande leur de payer l'impot du mois par leur surplus de vivres que tu redirigeras directement vers Morlagorjh et sa campagne. S'il y a encore un mort à cause de cette famine, je vous ferez tous tuer.

Alors que le dernier orc disaparaissait et que l'orc soubrette débarrassait le sol du cadavre avant de le nettoyer, le prince passa une main sur son visage et s'avança vers le trône avant de découvrir, Oh stupeur, Son frère Aranhel et son ancien général, Iname. Il eut un instant d'indéscision puis déclara avec une voix assez peu assurée :

- Que venez vous faire dans ma forteresse, messieur ?

(Gloups, t'as été inspiré sur ce coup là )

Durant toute cette mise en scène, Aranhel avait les yeux rivé sur la plafond du souterrain, en poussant parfois de petits soupirs de lassitude. Il ne changera jamais. Et oh, diable ! Il a enfin remarqué sa présence ! Un sourire ironique étira ses lèvres.

- N'a t-on plus le droit de rendre visite à son frère, maintenant ?

Puis, finalement, elle s'assit en tailleur en même le sol en faisant un signe de la main en direction d'Iname.

- Mais je peux attendre encore un peu ! Je ne suis plus à deux minutes près.

Il hocha la tête dans la direction du général, l'inctant à prendre parole. Apparamment, sa présence et celle d'Iname embarassait le prince de Rhéor. Il garda cette pensée pour lui même puis il observa attentivement son jumaux.

(y a pas à dire XD)

Un rictus mauvais se traça sur les fines lèvres d'Iname quand Elendhal s'en prit aux orcs avant de remarquer la présence des deux hommes. Aranhel invita l'ancien général à parler en premier. La présence de cet homme gênait un peu Iname, il avait des comptes a rendre à son ancien maître et n'avait pas envie que tout le monde soit au courant.

Maintenant que l'autre prince était là, il allait falloir improviser et remettre cet entretien à plus tard. Il jeta un regard froid à Elendhal avant de lancer d'un ton sec :

- Ce n'est rien, je reviendrai plus tard...


Iname repartit vers la porte, et passa auprès d'Elendhal sans lui adresser le moindre regard.

Elendahl fixa les hommes tour à tour. D'abord son frère, assit par terre qui semblait avoir... Enfin... Comment dire ??? Euh... Il était un peu plus... Un peu moins... Un peu...
Allait-il oser se l'avouer ?

* Mon frère... a dû avaler une chaussette ! *

Oui, c'était sûrement cela. Une indigestion avait changé sa manière de se tenir, de parler, son physique un peu... Et tout cela était dû à l'ingestion d'une chaussette ! Il se félicita intérieurement.

En tournant son regard derrière lui, il vit Iname qui s'éloignait... Y avait-il rapport avec la nuit de rêve qu'il avait passé avec sa tigresse de femme ? Si c'était le cas, il pouvait lui executer tout les scénarios de vengeance possible, il e regretterait jamais !!! Ah naaaan !!! Lyor était si... Wouaaaaw ! Et au lit... Enfin, bref. Il vallait mieux ne pas avoir ce genre de pensées tout de suite.

L'homme partit attendre devant la salle du trône. Ou peut-être partit-il tout simplement. Elendhal se préoccupait de lui, certes. Mais pas davantage que sa première dent... XD
Aranhel, en revanche...

- Bonjour, mon frère... Qu'est-ce qui t'amène ici ?

Elendhal s'approcha de lui et lui tendit la main pour l'aider à se lever.

(Mangé une chaussette ? Oo XD)

Arahnel saisit la main de son frère. D'habitude, il l'aurait refusé et se serait relevé derechef, mais bon, il avait changé en tout point. Enfin debout, il posa une main sur l'épaule de son jumaux avec un demi sourire.

- Mais toi, idiot ! Je ne serais pas venue tenir compagnie aux orcs, soit en sur ! Je préfère encore galoper nu devant une assemblé de prêtre ... quoique, je l'ai déja fait !

Un souvenir plutôt amusant lui revint à l'esprit, mais son visage redevint immédiatement sérieux d'une seconde à l'autre.

- J'ai a te parler ... à propos de Djaam !

Dabord, le prince Aranhel déclara :

- Mais toi, idiot ! Je ne serais pas venue tenir compagnie aux orcs, soit en sur ! Je préfère encore galoper nu devant une assemblé de prêtre ... quoique, je l'ai déja fait !

Ce à quoi son frère répondit par un rire. Oui... Il s'en souvenait... Oh ! Ils étaient jeunes à l'époque. Il avait inventé un jeu. Il fallait faire la chose la plus terrible aux pauvres prêtres du sanctuaire d'Ephyris. C'est pourquoi on avait retrouvé Elendhal completment saoul du vin bénit, allongé sur l'autel des sacrifices en train de raconter des paillardises. Mais c'état Arahnel qui avait gagné... Il avait courrut le long du chemin du temple, tout nu, en traversant la longue file des prêtres venant des quatres coins de Djaam. Elendhal ne se rappellait pas avoir autant rigolé que ce jour là.

Mais à l'heure actuelle, son frère l'informa que...

- J'ai a te parler ... à propos de Djaam !

A ce mot précis, le prince Elendhal sursauta. Puis il se mit à réféchir un moment...

Pourquoi Aranhel serait-il venu si ce n'était pas pour rendre les armes ? Après tout, Elendhal avait déjà conquit 2 royaumes ! Et son territoire était au moins 4 fois plus vaste que celui de son frère ! Il avait les armées elfiques, les armées naines, ses armées d'orcs et d'humains, allié avec les pirates...

Et soudain, le terrible tyran de Réhor se mit à sautiller sans plus pouvoir s'arrêter...

- Tu viens me ceder le trône de DjaaaaAAAAaaaaAAAAaaam ??? Tu vas me le donner à moi tout seul ???

Un immense sourire illumina son visage et il continua de sauter partout comme un gamin qui a eu le cadeau dont il rêvait depuis toujours. Sans laisser une seconde son frère réagir, il continua sa mascarade...

En bombardant l'espace sonore de "YOUPIIII !!! " à tout vas, il bondit sur son trône, posa sa couronne sur sa tête et trépigna avant de filer à nouveau gambader dans la pièce.

Pour lui s'était trop logique...

C'est alors que son frère réagit.

Aranhel n'avait pas pu en placer une ! Comme d'habitude, son frère était vraiment trop ... exentrique ! Oui certe, mais il pensait surtout n'importe quoi. Il voulut l'intérompre et bientôt, il se demanda s'il ne devait pas appeler l'autre de tout à l'heure. Il ne savait pas de qui il s'agissait mais en tout cas, il n'aimait pas Elendhal. Il toussota légèrement mais celà n'eut aucun effet.

*Complètement fou et ... bref*

En attendant la crise passagère de son frèro, Aranhel alla s'asseoir sur le trône. Elle posa sa joie sur son poing fermé et attendit. Finalement, ce qui devait arriver arriva ... Elenhal, qui ne regardait pas où il allait, se prit un pilier de plein fouet. Aranhel marcha plus ou moins rapidement dans sa direction et aida son frère à se relever.

- Ce n'est pas tout a fait ca !

Il passa le bras de son bras autour de son cou et le transporta à moitié vers les marches de son trone.

- Dis moi, t'aurais pas abusé des sucreries toi ?

Il le posa doucement.

- En fait, je ne compte rien te laisser du tout ! du moi pour l'instant. Je voulais juste parler un peu avec toi du royaume. T'as vraiment envie que ca continue ?

Elendhal voyait des petites étoiles tournoyer autour de sa tête. C'est que ce pilier était arrivé tellement vite !!! Heureusement qu'il n'y avait pas de radar dans la salle du trône... Attendez... ALERTE ! Terrible anachronisme... Bref. Passons.
Après un moment de reflexion , le prince Elendhal se rendit compte que c'est lui qui courrait comme un David Beckam derrière un ballon et non le pillier qui avait bougé...

Tout était chamboulé dans son esprit et il se retrouvait hagard comme un nourrisson qui aurait bu une bouteille entière de champomi. ( Pire ! Le choc avait déclanché une crise anachronienne... ). Mais il était assez eveillé pour entendre son frère susuré les mots le splus douloureux qu'il aurait pu ouir durant cet instant de bonheur intense, à savoir :

- Ce n'est pas tout a fait ca !

Il sentit son coeur battre à tout rompre... Naaaaan !!! Il avait espéré... Et espéré... RHHHHAAAAA !!! Tout était donc destinée à être ardu avec ce frère jumeau ?

- Dis moi, t'aurais pas abusé des sucreries toi ?
- Moi... Abuse... Toujours... Sucreries... Normal... Bafouilla le prince qui restait completment sonné alors que son frère qui l'avait aidé à se relever et le trainait vers son trône. Fraises... Framboises... Pates d'amandes... De fruit... Des bonbons... Oh.. Tu... Tu te rappelles les... bonbons... de Shayol ?... On les volait... Dans les cuisines... Et on allait les manger... Derrière les bottes de... foin de... l'écurie...

Se souvenir de ces evenements étaient pour lui presque aussi douloureux que sa bosse. C'était comme si toute cette fraternité avait été mise à mla par un trône. Non ! Pas par un trône... Par l'obstination d'Aranhel à vouloir voler le trône d'Elendhal ! Oui... C'était mieux. Il s'installa sur son trône et regarda son frère avec un air doux avant de le serrer contre lui, comme ça, sans raison. Quand l'étreinte fut achevée, Aranhel déclara :

- En fait, je ne compte rien te laisser du tout ! du moi pour l'instant. Je voulais juste parler un peu avec toi du royaume. T'as vraiment envie que ca continue ?

Il y eut un silence profond avant qu' Elendhal ne réponde :

- Continuer quoi ? Nos prétentions au trône de Djaam ? Notre guerre ? Notre fraternité, peut-être ?

Le pas léger mais rapide et déterminé, Andoriel, en armure elfique traversa la salle du trône et s'agenouilla devant son nouveau roi.
Elle ne lut pas la stupeur sur son visage- puisqu' Elendhal était à présent son souverain, l'étiquette elfique le lui interdisait lorsqu'elle se présentait à lui- mais elle la devina.

Son absence avait été si longue. Elle s'était tout simplement coupée du monde pour réfléchir et grandir en sagesse...et en pouvoir. Cela faisait bientôt six mois, précisement lorsque le prince de Rhéor l'avait laissée sur les remparts du palais pour vaquer à ses occupations. Andoriel avait alors pressenti que quelque chose d'étrange se tramait a Fatarolm Anor. Elle voulait en avoir le coeur net, et poser la question au prince n'aurait tout simplement rien donné.
Aussi, elle en avait profité pour filer sans prévenir Elendhal, elle savait qu'il l'aurait retenue. Elle n'aurait pas su dire pourquoi elle partait, vers quoi elle fuyait mais elle savait à présent une chose :
Djaam allait souffrir et elle devait l'aider. Pour elle, pour son peuple. Peuple qu'elle avait juré de protéger et de défendre jusqu'à la mort.
Elle ne manquerait pas à sa promesse.
Andoriel s'était dirigée vers les écuries, avait détaché sa monture et passé les grands portes de la forteresse pour galoper vers le grand palais de Djaam.

Sur place, sa condition étant importante, on l'avait directement menée à l'Intendant. Un vieil homme, sage et courtois pour qui elle avait beaucoup de respect.
Elle avait passé six mois à étudier les traités elfiques et les ouvrages de magie, s'était entraînée avec ardeur pour accroître sagesse, connaissance et puissance. Elle n'avait aucun goût particulier pour le pouvoir mais elle devait développer le sien pour venir en aide à ce monde avant que la guerre et la destuction ne s'empare du coeur de ses hommes.
La princesse avait fini par acquérir tout ce qu'elle désirait à force de recherche, de concentration et d'exercices.
Elle possédait à présent les facultés d'une mage et le savoir d'un grande reine elfique.
De plus, en vivant tout ce temps dans ce palais, en étant à chaque repas conviée à la table de l'Intendant, elle s'était liée d'amitié avec ce vieillard dont les mots et les actes respiraient l'intelligence, la prudence et la grandeur qui avait à présent déserté l'âme des chefs de Djaam.

Mais ces derniers jours, il avait senti ses forces faiblir et avait avoué à Andoriel que ses jours touchaient à leur fin.
Profondément chagrinée par cette nouvelle, Andoriel avait demandé à son protecteur, qu'elle considérait à présent comme un grand père bienveillant, ce qu'elle pouvait faire pour lui en cette heure terrible.
C'est là que sa requête était tombée, une demande à laquelle Andoriel ne s'attendait en rien :
Il lui avait proposé de prendre sa sucession à l'intendance du royaume de Djaam.
Elle n'avait su que répondre mais la mort de cet ami l'attristait tant qu'elle lui dit qu'elle allait y songer avant de lui donner réponse.

Puis elle avait rencontré deux hommes venant d'Andar consulter des documents administratifs qui avait paru incroyablement surpris en la voyant. Ils lui avaient expliqué que son peuple la croyant disparue pour toujours, un autre elfe avait pris sa place et avait finalement péri. Elendhal avait alors été nommer de droit au trône du royaume elfique.

Elle était alors entrée dans une rage sans nom. Elle n'en voulait pas tant à ses sujets, enfin ex-sujets, d'avoir cru si vite à sa mort, qu'à elle pour s'être ainsi isolée du monde au profit de la puissance.
Ne valait-elle donc pas mieux que ces rois belliqueux et assoiffés de pouvoir ?
Elle avait alors très bien compris la stratégie d' Elendahl : en l'épousant, il aurait règné sur les elfes ! Sa rapide nomination à ce poste royal n'était qu'une preuve trop flagrante des intentions du prince de Rhéor.

Mais elle ne laisserait cet ambitieux s'aliéner les terres elfiques !
Grâce à la proposition de son vieil ami Intendant de Djaam , elle avait à présent un argument de poids pour une négociation.
Elle était allée trouver le malade et lui avait expliqué la situation.
Il avait alors fait rédiger un traité et un testamanent où il avait fait écrire clairement que l'intendance revenait à Andoriel si elle le désirait puisque le vieil homme n'ayant jamais eu d'enfant, il aimait Andoriel comme une fille et la traiterait en tant que telle. Après avoir signé et cacheté le tout, il avait déclaré à la princesse qu'il avait toute confiance en sa sagesse et son coeur pur. Elle l'avait remercié et l'avait salué avant de le quitter sur son lit de mort.

Sur ce, elle s'était précipitée dans les écuries, avait sellé son cheval et s'était élancée sans plus attendre vers Fatarolm Anor.

Elle s'était inclinée, un genoux à terre, à contre-coeur devant son nouveau souverain (qui s'étranglait devant elle) , elle s'était raisonnée en se disant que commencer en douceur lui éviterait sans doute des tensions supplémentaires.
Toutefois, en son fort intérieur, elle bouillait de fureur.
Elle se releva et le fixa cette fois dans les yeux, tête haute.

- Ravie de vous revoir, Sire.

Elle avait déclaré cette phrase avec une froideur sans pareil et une ironie grinçante en prenant bien soin d'appuyer sur ce dernier mot qui paraissait soudain très cocasse...

Aranhel soupira, il était fatigué. Avant l’entrée de l’elfe, il s’était assis à ses cotés et il avait posé sa tête sur son épaule, comme avant. Pour une fois, le Prince laissait tomber son masque, masque qu’il avait tenu même devant son frère.

- Notre fraternité … on ne pourra jamais vraiment la détruire, pas vrai ?

Un lien est toujours difficile à détruire, mais là, Aranhel n’aurait jamais la force d’aller contre ce lien. Il avait essayé de couper les ponts, mais il n’y arrivait pas.

- Si tu avais le trone, qu’est-ce que tu ferais ?

Mais il fut interrompu par des bruits de pas, qui venaient dans leur direction. Un elfe qui le regarda dans les yeux et lui adressa la parole froidement.

- Heu ! C’est lui Elendhal ! Pas moi

- Notre fraternité … on ne pourra jamais vraiment la détruire, pas vrai ? Lui répondit le prince Aranhel en levant ver slui un regard profond.

Il avait raison. Elendhal n'avait pas un instant songé à anéantir ce qui existait entre son frère jumeau et lui. Il avait toujours fait la différence entre le roi d'Andar et son fréro adoOoré. Il resta pensif avant que son frère ne lui demande :

- Si tu avais le trone, qu’est-ce que tu ferais ?

A cela, il émit un rire goguenard et le toisa avec une mine très amusée, puis il décréta avec un haussement d'épaule :

- Probablement que je me prendrais un pillier...

Mais ils furent interrompu dans leur conversation. Elendhal tourna son visage ver l'intruse : LA PRINCESSE ELFE !!! AAAAAAARRHHHHHGGG !!! Il s'étrangla... Non ! C'était impossible... Pas elle ! Mais... Mais... Elle était morte ! Enariel avait pris sa place et il avait périt à son tour ! Et il avait le trône des elfes ! Elle ne pouvait revenir...

- Ravie de vous revoir, sir. Minauda l'immonde créature, si belle, pourtant.
- Heu ! C’est lui Elendhal ! Pas moi ! S'écria alors Aranhel.

Elendhal crut qu'il allait s'étouffer de rire ou de stupéfaction. Le bizzard grgnoment qu'il émit fut un compromis entre les deux.

- Hum... Princesse Andoriel... Ou Andoriel tout court, oui c'est mieux... Je suis votre roi ! Et je vous ordonnerez donc de patientez dehors comme tout serviteur de ma suprématie. Dommage... Je n'ai pas de salles d'attente pour les revenants...
Si vous venez réclamer votre trône, sachez que si vous êtes ici, c'est que vous l'avez deserté et que vous avez donc trahit votre peuple. Les elfes n'ont guère envie de se faire gouverner par une traitresse. Alors je vous conseille de renoncer. Au revoir.

Il se tourna ensuite vers son frère.

- Nous disions ? Ah, oui ! Je veux le trône de Djaam et je suis prêt à me prendre tout les pilliers du palais pour cela.

Aranhel tapota doucement l'épaule de son frère en secouant la tête d'un air désespéré.

- Tu l'as déja fait ! Tu ne te rappelles pas, quand père a enfin décidé de t'offrir ce cheval que tu voulais tant.

C'était quand déja ? Pour leurs 12 ans sûrement, Elendhal avait couru dans tout le palais mais il avait oublié les fameux piliers. En même temps, Aranhel n'était pas mieux dans son genre, lui aussi, terriblement content d'avoir sa première épée, forgée dans les cités elfiques ... il avait même embrassé la pretresse qui s'était evanouie. Elle n'avait jamais été embrassé ou quoi ? telle avait été sa pensée du moment. Il avait apprit plus tard qu'elle avait fait voeux de chasteté.

- Tu veux, tu as toujours tout voulu ! Mais dans la vie mon vieux, on n'a pas toujours ce que l'on veut.

Et il lui assena une claque sonore dans le dos.

- Bon, c'est pas tous ca mais, il faut que je me rende au temple de Djaam. Apparement, les dieux sont en colères ...

Il se leva et au passage, il s'arrêta devant la princesse elfe.

- Enchanté de vous avoir vu ne serait-ce qu'une seule fois.

Et il lui fit un baise main, tout en la fixant dans les yeux, son regard emprunt de fatigue avait conservait tout de même cette petite étincelle au fond des yeux.

- El ! On se retrouve là bas ... je suppose !

Andoriel sourit au prince Aranhel et reçut son baise main avec distinction

- Toute mes excuses, Prince Aranhel, il est impossible de deviner lequel des deux est le prince Rhéor ou celui de royaume d'Andar.

Elle se tourna devant son jumeau, occupé à bouder.

- Quant à vous, sachez que ce trône me revient de droit. Et de droit d'héritage,contrairement à vous. Vous savez comme moi que votre place de roi des elfes a pris fin au moment même où j'ai posé le pied dans cette salle. De plus, j'ai ici quelque chose qui va très certainement vous déplaire...Ce cher Intendant du palais de Djaam est mourant, nous avons sympathisé pendant ces mois-ci et j'ai avec moi une missive signée et cachetée de sa main, où il me nomme officiellement à sa sucession...!
Pour vous répondre sincèrement, je n'ai JAMAIS abandonné mon peuple, toutes ces heures que j'ai passées là-bas ont été pour lui.
Et je crois n'avoir aucune leçon de morale à recevoir d'un roi belliqueux qui traite ses sujets sans le moindre respect. Pas que j'estime que les vôtres en méritent. déclara-t-elle en jetant un regard rapide vers l'orc en soubrette qui s'affairait dans un coin de la grande pièce.