Tu parleras ! ( PV Alycleia )

Salle de torture.

Prisonnier numéro 5678

Dénommé : inconnu. (raison : n'a pas souhaité décliner son identité)

Condamnation : Intrusion, tentative de vol (?)


Les orcs amenèrent l'homme. Il l'enchainèrent de sorte qu'il ne puisse pas s'échaper, ni même risposter.

La femme se tenait dans l'ombre... Elle se tourna vers lui.

" Donne des réponses à mes questions et tout se passera bien... "

Elle tenait un fouet dans sa main et le faisait claquer de manière menaçante.

Un rayon éclaira son visage lorsqu'elle s'approcha de lui...

" Qui es-tu ? "

Le fouet traça une zébrure sur son torse d'adonis...

(adonis ?)

Aly se fit sortir de se cellule sans rien avoir demandé et les orcs l'emmenèrent dans une autre salle aux allures glauques et peu sympatiques... Ici des fers accrochés aux murs, là un chevalet... Et tout un tas d'instruments hors du commun.

Une boucherie ? C'était en effet probable.

Les orcs puants l'attachèrent de façon à se qu'il ne puisse bouger : ses poignets étaient maintenu en hauteur par des chaines alors que ses chevilles étaient attachées au sol par des fers. Le tout bien tendu, ça faisait un peu mal.

Quelqu'un sortit alors de l'ombre : sa chère et tendre bourreau... comment dit-on au féminin ? Bourreaude ? Bourreaute ?

Celle-ci, un fouet à la main, lui assura que tout se passerait bien s'il répondait. Elle lui demanda alors son nom. Aly n'eut pas le temps de répondre la moindre annerie que, surement par prévoyance, il se prit déja un coup.

Ouhh que ça faisait mal... mais par fierté il ne réagit pas. Juste un petit sourire ironique et amusé.

- Tout se passera bien, hein ?

Il la regarda un instant avant de se décider à répondre à la première question, toujours en la fixant avec ce même air de défi.

- Je suis un voleur, un sale vaurien, vagabond qui plus est ! Sans peur et sans maître...

Ce qu'il venait d'annocer avait sa bonne part de vérité mais ne répondait sûrement pas aux attentes de sa jolie bourreaute.

- Ha oui ? Tu as une bien grosse bourse, dis donc, pour un vaurien ! Déclara-t-elle innocement en faisant sauter dans sa main la paye que le prince Aranhel avait déjà remis à l'homme.

Elle fit cingler le fouet une nouvelle fois sur sa peau blanche, la sillonnant d'une fente rougeatre et sanglante. Elle jetta l'or à terre et reprit d'une voix douce.

- De qui es-tu à la solde ? Du Prince ennemi ?

Elle se mit à rire comme si c'était évident.

- Et dis moi donc de quel manière je dois nommer ton beau visage... Sinon il risque d'être un peu abîmé...

Aïe...

- Un voleur digne de se nom n'a pas besoin d'allier pour trouver son gibier, noble demoiselle... La preuve j'ai réussi à rentrer dans votre forteresse il est facile de s'y servir... et les endroit moins bien garder et où l'on trouve un beau lot d'or ça existe !

Il pencha légèrement la tête sur le côté, toujours souriant.

- Mon nom est Akikaze.

C'était le nom du vent d'automne dans les pays d'orient.

Cela faisait une petite semaine déja qu'il était là. Il fallait tout de même qu'il joue le jeu d'un véritable humain.

- Vous auriez pas quelque chose à manger, j'ai un peu faim...

- Que dirais-tu d'un peu de viande crue ? Proposa-t-elle ave ciun sourire ravageur.

Elle prit un long couteau et s'approcha de la jambe de l'homme pour commencer à la couper.

- Tu es sur que tu ne travailles pour personne ?

Elle se mit à rire à gorge déployée.

- Et moi je suis certaine qu'il y a un lien entre toi et Arahnel... Nos espions sont pourtant formels... L'ennemi à des infiltrés...

La lame entama la cuisse du prisonnier de cinq bons centimètres...

Aly serra les dents quand le couteau lui trancha les chairs. Ca c'était vraiment douleureux. Il eut du mal à retenir des larmes de douleur.

- Je fairais vraiment un très mauvais espion, grinça-t-il entre ses dents. Je n'aime pas obéir et ne sers que mes propres intêréts.

Cette femme était vraiment démoniaque. Elle ne devait pas avoir beaucoup d'amis ou alors... des aussi tarés qu'elle !
Il évita tout de même de dire qu'il préférait la viande cuite, cette bourreaute avait un sens de l'humour assez poussé.

- Mais toi, tu travailles pour Elendhal... est-il bon prince ?

- Et bien oui ! C'est un type sympathique et je suis contente de le servir. Il ferait un très bon roi pour Djaam !

Après avoir déclar cela elle lécha ses doigts couverts de sang humain. Elle fit un sourire comme si elle trouvait ça bon.

- Tu sais, quand on veut de l'or, on attaque plutot le palais de Djaam ! C'est là bas que les fortunes des princes sont gardées ! Fatarolm anor n'est qu'une forteresse ! Si lon y va, c'est que l'on cherche quelque chose de précis ou qu'on est syphonné.


Elle continua son charcutage et toucha l'os de la pointe de son couteau.

Le visage d'Alycleia se crispa quand le couteau toucha son os.

- Mais je suis syphonné, Mademoiselle.

Il baissa les yeux vers elle.

- Mais si je suis venu ici, c'est plus par fierté et par connerie -vous savez sûrement que les hommes aiment bien boire- on disait cette forteresse impénétrable, je voulais prouver le contraire.

Le mutan marqua un temps de pause.

- Et j'ai réussi à rentrer ! rajouta-t-il avec une fierté non dissimulée.

Lyor se mit à rire. Finalement c'était vrai qu'il était syphonné. Elle arracha le couteau à sa plaie et aposa la fiole au bord de la large plaie pour récupérer le sang chaud.

- En fait, cette forteresse n'est pas réputé pour les difficultés à entrer, mais pour les difficultés d'en sortir ! Il y a que deux manières seulement de le quitter : en homme soumis... ou en homme mort !

Elle constata que la fiole était déjà remplie à moitié.
Se doutant qu'il devait se poser des questions, elle lui répondit d'avance.

- Le prince adore le sang humain sur les frites. Il va a-do-rer !

Elle se mit à rire en se disant qu'il y aura des frites au menu de la table royale ce soir.

*Et se je lui dit que je suis pas humain ?*

Un micro-sourire se dessina sur son visage crispé. Il voyait son sang couler dans cette foutue fiole qui allait servir de sauce pour des foutues patates...

*Et si je crachait dedans ?*

Il dû se résoudre à admettre que ce n'était pas des bonnes idées.

- Soumis ou mort ? N'y a-t-il pas d'autre alternative...? Je n'aime pas ce mot : "soumis".

Ses yeux toujours fixés sur la fiole, il rajouta en changeant légèrement de sujet :

- Je sais pas si il va beaucoup aimer celui-ci, il aura peut être un arrière gout souillé, impur...

Lyor se mit à rire... Elle oublia les frites !

- Impur ? Soit ! Je trouverai un autre innocent à saigner ! Dit elle en vidant la fiole dans la bouche du prisonnier et en lui forçant à tout avaler.

Elle attendit que la dernière goutte soit disparue au fond de sa gorge avant de lui planter le couteau dans l'estomac pour voir le liquidde ressortir et couler le long de ses flancs.

- Et si je te tranchais un doigts ? Le petit doigt ? Tu n'en a pas besoin je suppose ?

Avaler son propre sang, c'était pas très agréable mais un couteau dans le bide c'était pire !

Le liquide rouge remonta dans sa gorge, coula un peu de sa bouche. Il se sentait un peu mal tout d'un coup...

- Tout les doigts servent à quelque chose, mademoiselle... mieux tenir un objet par exemple, répondit-il à voix basse.

Ouh que ça faisait mal...

- En tout les cas... pour un interrogatoire qui devait "bien se passer" si "je répondais"... je commence à avoir des doutes, rajouta le jeune homme en un sourire simple et douleureux. Qu'est ce que vous voulez exactement ?

- La vérité ! Toute la vérité !!!

Lyor eut un frisson de plaisir et son sourire innocent accompagna ce détail. Elle passa sa main sur son torse et plongea ses doigts dans son ventre où elle senti les organes du bout de ses phalanges.

- Ne t'inquiètes pas... Si ce que tu m'as dit est vrai, nous n'avons aucunes raison de te garder ici... Et tu seras libre !

Elle lui laissa un soupçon d'espoir puis se mit à rire démentiellement, en arrachant ses ongles ensanglantés de sa chaire.

- Oui... Libre d'aller en enfer ou au paradis quand je t'aurai tranché la gorge !!!!!!

Aly serra les dents pour ne pas hurler mais la douleur se lisait sur son visage quand Lyor lui enfonça sa main dans le ventre.
Cette femme était infecte.

- Charmant...

Il releva son visage pâle vers les chaines qui retenaient ses poignets, le mutan était sûr que s'il se transformait en femme ses mains seraient assez fines pour se dégager de ces chaines.
Mais il restait l'autre... cette harpie...

- Et si ce que je t'ai dit est faux ?

Il n'osait même pas imagine mais il n'était plus à ça près après tout...

Elle se remit à rire...

- Alors ça ne m'étonnerai pas...

Elle attrapa deux coutelas et les passa au travers de ses poignets, avant les chaines.

- Vas-y, hurle de douleur ! Ca me ferit vraiment plaisir !

Elle entendit une cri le quitter et satisfaite, elle s'éloigna en laissant les lames dns ses bras.

- Tu es bien obéissant ! Je te félicite ! Maintenant, explique moi ce que tu es et quel est ton vrai nom. Nous te garderons en vie si tu nous donnes certaines vérités... Le prince ne voudrait pas te perdre si tu peux avoir une quelquonque valeur...

Foutus poignards... pouvait plus se barrer...

Il ne pouvait pas non plus lui révéler son secret... mais c'était peut être la seule chose qui le maintiendrait en vie. Savoir son nom ou qu'il travaillait en effet pour Aranhel contre de l'argent n'allait pas lui sauver la peau.

- Je suis un voleur... ça c'est une vérité...

Il marqua une pause, la douleur était difficilement supportable. Et par fierté il aurait bien aimé ne pas parler.

- Je n'ai pas de nom précis, ça aussi c'est vrai. Mais on m'apelle généralement Alycleia.

Un sourire moqueur se dessina sur ses lèvres rougies par le sang, son sang.

- De la valeur pour ton prince ? je pense que j'en ai... Je l'ai déja rencontré.

La femme diabolique respira à plein poumons. Elle fit un large sourire et tournoya sur ses fines chevilles.

- Mmh.... Ca sent enfin la vérité !!! Quelle odeur délicieuse !

Elle attrapa un morceau de viande cuite à la perfection, fumet merveilleux et la lui présenta au dessus de la bouche.

- Alycliea... Dis moi en quelles circonstances tu as as rencontré le prince et je te donneras ça en échange, en plus de ta vie bien entendu !

Elle laissa la nouriture frôler ses lèvres agitées des subresauts de sa douleur. Il mourrai de faim et c'était là une tentation extrême...

Erreur, les soubresauts n'étaient pas dû à la faim mais à la douleur. Il pouvait tenir plusieurs semaines sans manger et même s'il avait eu faim il avait à présent l'appétit coupé.

- Plus faim, désolé.

En même temps, avec un couteau planté dans le ventre quelques instants plus tôt... Il se sentait se vider de vie...

- Un petit village, je sais plus son nom... Mor... je sais plus... il était dans une auberge et moi aussi et a voulu tuer la femme de l'aubergiste... parce qu'elle n'avait pas trouvé de fraises en hiver.
Il marqua un temps de pause, toujours à cause de la douleur.

- Je l'ai convaincu que la vie de cette femme ne valait pas la peine qu'il s'en occupe...

- A morlagorjh ? Il m'a seulement parlé d'une demoiselle qu'il a taquiné... Pas un homme. Seriez vous en train de... mentir ?

Elle balança la viande à tavers la pièce et prit de l'acier à rouge :

- Tu sais ce que je fais aux menteurs ?

Alycleia lui répondit tou d'abord par un sourire dénué de toute joie.

- Loin de moi l'idée de vous mentir à présent, puisque ma vie est en jeu...

Mais il n'avait pas envie de lui montrer... c'était un secret normalement et la simple idée de se retrouver face au prince dans un tel état le faisait frissonner. Finalement, ce n'était pas une bonne idée...
Mais mourrir ou avoir une chance, même infime, de s'en sortir... Il fallait tenter le coup même si sa fierté, elle aussi, en prendrait un sacré coup.

- Je l'ai bien rencontré à Morlagorjh...

Il ferma les yeux et se métamorphosa en femme. Le torse de l'homme offrait à présent une poitrine blanche et pure malgré le sang qui y coulait. De longs cheveux noirs comme la nuit tombaient sur ses épaules.

Lyor n'essaya pas de cacher sa surpise et lacha un petit cri...

- Je... Je...

Elle ne trouvait pas ses mots.

- Je vais chercher le prince !

C'était la meilleure chose à fair selon le prince.
En attendant, elle posta des orcs qui pointaient leurs arbalètes sur lui tous en même temps d'un air de dire " si tu bouges, t'es mort ".

Bah... de toute façon elle ne pouvait pas bouger sans risquer de s'arracher les chairs des poignets.

Un seul petit détail l'attristait à présent, c'était qu'elle allait revoir le prince et qu'elle était en bien mauvaise posture... Comment réagirait-il en la revoyant après les coups qu'elle lui avait mis ?

Ses yeux émeraudes se fichèrent sur le mur d'en face, elle n'avait plus qu'à attendre.

(m'oublie pas trop longtemps non plus... )

Le prince entra en soupirant. Il n'avait vriament pas envie d'aller voir ce prisonnier débile...
Mais lorsqu'il vit LA prisonniere ce fut différent... un sourire sadique se traça sur ses lèvres. C'était cette jolie gamine foutrement violable qu'il avait rencontré à Morlagorjh !!! Il avait réussit à lui enlever ses fringues mais pas à en finir avec elle... ( il me semble Oo ? )

Du coup lorsqu'il vit la prisonniere il fut tout à fait enchanté et se mit à imaginer les pires tortures et violence qu'il pourrait lui infliger...

- Tiens, tiens... Mademoiselle ! Que venez vous faire chez moi ??? Vous visitez les cachots ? L'endroit n'est pas des plus charmants, n'est-ce pas ?

Ces propos lachés, il s'approcha d'elle et passa sa main sur son torse dénudé...

- Pas touche, siffla la prisonnière ensanglantée.

Evidemment ce sal porc de prince ne pouvait que jubiler de la voir ainsi nue et à sa merci.
Mais à part des paroles, elle ne pouvait pas faire grand chose... ou alors se retransformer en homme pour l'écoeurer... et finir avec une tête tranchée.

Pas la bonne solution.

Elle envisagea donc de répondre à la question.

- J'étais venue rendre visite à sa magnificiance... mais celle-ci était absente lors de mon arrivée et je suis tombée sur cette charmante demoiselle. Une parfaite bourreau je dois dire.