"Prisonnière" d'un vilain prince

Toute chamboulée et complétement à la ramasse, Aly se sentit portée par le prince de Rhéor. Vu le temps qu'elle fut portée, elle jugea qu'ils étaient forcement sortis de la salle de torture. En effet elle avait les yeux fermés.

Quelques courtes minutes passèrent.

Elle se sentit alors déposée sur quelque chose de doux, confortable. Elle n'eut plus envie de réouvrir les yeux. Jamais elle n'avait été sur un lit aussi confortable que celui-ci.
A moitié endormie, elle se demandait bien se que le prince allait faire d'elle à présent. Pourquoi l'avait-elle emmené là ? Elle avait cru sentir le prince plus doux dans ses gestes et ses paroles mais peut être était-ce seulement dû à la fatigue qui la gagnait...

Le prince observait la belle aux bois dormants qui s'était mise à somnoler sur le royal lit de sa royale majesté le prince Elendhal. Lui parti chercher des bandages et des remèdes pur les blessures de ce type. Lorsqu'il revint, il entama de panser ses blessures, celle qu'avait faites Lyor et celle qu'il avait lui même marqué dans sa chair.

Elle trembla lorsque l'acool désinfectant toucha la plaie de son ventre sous l'impulsion du prince et elle gémit. Il caressa alors sa joue et lui dit tout bas :

- Chut... Calme toi, ma jolie... Il ne peut plus rien t'arriver ici...

Il avait toujours envie d'elle naturellement mais il avait une bonne raison de se tenir à l'écart d'elle et c'est ce qui l'aidait à se retenir. Il aurait fallut juste une innatention de la par de la belle, un geste, une parole et toute la résistance du prince serait brisée...

Aly réouvrit les yeux. L'alcool piquait, elle n'aimait pas ça.

Elle posa alors son regard vert sur le prince. La jeune femme se posait tout un tas de questions sur la raison de son comportement si... gentil.

Ca ne lui ressemblait pas... mais il fallait avouer qu'elle ne le connaissait pas et qu'elle n'avait jamais fait l'effort de le connaitre.

- Pourquoi faites-vous ça ? demanda-t-elle doucement.

Elle l'observa encore de son regard empli d'incompréhension.

- Vou préfereriez que je ne le fasse pas ? S'étonna-t-il en ouvrant des yeux ronds.

Sans se creuser d'avantage la cervelle sur cette question stupide, il se remit à soigner ses plaies.

La vérité c'est qu'Elendhal n'était pas méchant... Ni même gentil, d'ailleurs. Il était tout simplement cinglé.

- Ah euh... non, non, ce n'est pas ce que je voulais dire... c'est gentil de votre part, c'est tout.

Elle décida de se taire avant de dire d'autres absurdités.

Oui... peut être qu'au fond ce bonhomme n'était pas si méchant que ça...

Et puis... il était mignon aussi... si elle n'avait pas était mutante elle aurait surement apprécié ses caresses mais sa situation le lui interdisait.
C'était difficilement concevable de s'attacher charnellement à quelqu'un quand on est à la fois homme et femme.

Une lueur de tristesse apparut dans ses yeux.

Ce détail n'échappa pas à Elendhal le taré qui vit scintiller la tristesse dans les grands yeux de la jeune femme.

- Quelque chose te contraries, peut-être ?

Il acheva de désinfecter ses plaies et de les bander. Puis, il se redressa et vint s'allonger à ses côtés, le visage bien prêt du sien. Il tendit les lèvres pour l'embrasser doucement puis la laissa tranquille, prennant un peu de distance. Cependant ses mains restèrent sur elle, l'en enfouie dans sa chevelure l'autre serrant la cape qui la recouvrait comme si elle avait eu la terrible envie de l'enlever malgré elle.

(j'adore le mec du milieu sur ta signature )

- Non... rien.

Elle le laissa terminer mais ne répondit pas au baiser quand celui-ci vint à ses côtés.
Elle aurait tellement aimé naitre humaine...

*Ne craque pas... pas maintenant...*

Un seul geste en trop, un seul geste doux ou affectif et elle perdrait tout ses moyens.

( viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!! Et l'image entière il est core mieux... )


Il ne put s'empecher de revenir près d'elle et de recommencer à l'embrasser, puisque tout allait bien ! Ses lèvres contres les siennes... Sa langue... Il la serra contre lui avec fureur comme si il avait eu peur que l'on puisse la lui arracher.

Ses baisers redoublèrent. Il était tellement excité par l'odeur du sang, ce corps froid entre ses bras, le fait de savoir qu'elle était blessée... Il avait des envies furieuses mélées à un désir de calmer ses souffrances et de la voir se porter mieux.

Il l'embrassa encore et fit glisser la cape dont elle était vétue, offrant à son regard l'émerveillement d'une nouvelle concidération de l'anatomie de cette fille...

(^^)

Elle le repoussa une seconde fois, furieusement. Il ne fallait pas qu'il la touche, surtout pas !
Même si ses baisers et caresses étaient moins douces qu'auparavant, elle préférait ne pas se risquer à ce petit jeu.

Elle remit la cape sur ses épaules et tourna le dos, toujours allongée, au prince de Rhéor.

Elle sentait déja sa gorge se serrer, les larmes lui monter aux yeux.

*Ne pleure pas... surtout ne pleure pas !*

Le prince s'accomoda de cette situation, les bras croisés et une mine de bébé boudeur, la bouche faisant la lippe. Il n'avait pas eu ce qu'il voulait et il n'en était pas ravi.

* Pourquoi disent-elles non si facilement ??? J'en ai vraiment marre de devoir les violer ! *

Il continua de bouder et se dit qu'il vallait peut-être mieux réinsister... On ne sait jamais !

- J'ai une question... Comment te nommes-tu ? Demanda-t-il en venant fourrer son nez dans le creux entre son cou et son épaule et y appuyer ses lèvres.

Elle ne tourna pas le tête lorsqu'il lui demanda son nom.

- Alycleia, ou Aly si vous préférez, répondit-il dans un souffle.

Elle ne lui réenvoya pas la question, trop occupée à essayer de ne pas craquer.

*Va-t-en !*

Il ne fallait pas qu'il soit gentil... mais qu'il la blesse.

- Quel joli prénom !!!! Répondit le prince qui, finalement, avait l'air de s'en contre-foutre. Mais... hummpf... Non. Tu vas pas t'appeler comme ça...

Il se plongea dans une intense réflexion...

* Quel nom irait le mieux à ce joli minois ? Euuuuuuh.... Celui d'une fille que j'ai tuée ? Ce serait marrant mais j'aurai interet à ne pas lui dire... Celui d'une fille que j'ai... violée ??? MOUHAHAHAA !!! Euh... non. *

Ce petit manège cérébral dura quelques minutes. La jeune femme pouvait juste l'entendre murmurer des "non" à tout va. Il se mit à remuer sans trop y prendre garde et finit par tomber de son royal lit, au profit de sa royale carpette.

- Aïe !!!! euh... non... C'est pas un prénom ça... Que dirais-tu de... Kiranne ! Comme mon chien ! ha non... Vu ta tête, non. Ben tu sais, c'était vraiment un gentil toutou ! Un peu baveux, c'est vrai... Mais il me rapportait mes pantoufles !!! D'ailleurs c'est pour cela que je l'avais fait faire exécuter... Il avait bavé sur mes pantoufles !

Il remonta sur le lit et tacha cette fois de se tenir tranquille.

- Ou alors... Dit-il songeur en portant son regard vers les étoiles qui scintiallaient par delà la fenetre dans la voute célèste. Que penserais-tu de... Casyopée ? C'est joli non ?

Il lui fit le regard du bisounours qui tente de convaincre son copain de lui faire un gros poutou... (ou le manga suppliant aux grands yeux remplis de larmes, au choix)

Comment ça changer son nom ? Mais pour qui il se prenait ce sale petit môme, cet espèce d'arrogant de... ah oui... c'était ça... il se prenait pour un prince et ce à juste titre.

Le prince se plongea alors dans une intense réflexion agitée ponctuée de "non". Si bien que le royal derrière du prince heurta, dans un "Aïe" sonore, la royal carpette au pied du royal lit où était allongé la belle.
Et là... il osa la comparer à son chien!

*QUOI ???*

Elle lui tourna de nouveau le dos, boudant, fixant le sol. Et là... quelque chose attira son attention.

Aly n'écoutait plus le prince, elle n'entendit que :

-... Cassiopée ? C'est joli non ?

Et paf !! Le royal pif d'Elendhal se prit... une royale pantoufle.
Là, elle daigna répondre :

- Oui... c'est joli.

Elendhal lui lança un regard indigné et s'exclama en observant le projectile qui l'avait frappé :

- Ma royale pantoufle !!!

Ensuite, il se mit à bouder en se demandant avec mauvaise humeur comment on pouvait faire un tel outrage à sa royale personne en plus particulièrement à ses royales narines. Non mais ! On lui manquait de respect au sein même de sa royale chambre dans ses royaux appartement de son royal souterrain dans son royal chateau sur son royale territoire... Enfin bref... Disons, pour faire plus court, qu'il était vexé.

- Comment oses-tu sale petite... RAAAAAGNNMPH !!!

Il lui lui assena avec cruauté un très violent coup de... polochon. Puis il se redressa, soudain illuminé.

- Ragnmph... Ca t'ira très bien !!!

Là c'en était trop ! Aly prit la première chose qui lui tomba sous la main pour s'en servir comme arme. Hum... la cape...
Qu'est ce qu'on peut faire avec une cape ?

Elle resta un instant incrédule puis... idée !

La jeune demoiselle se redressa légèrement, histoire de surplomber le petit prince et, enroulant la cape sur elle même pour en faire une corde, elle la plaqua sur la gorge du prince et força dessus pour le mettre à terre ou plus exactement sur le lit. Elle n'allait pas l'étouffer... non... mais juste histoire de... euh... quoi ? Montrer qu'elle était la plus forte ? Peut être.

A nouveau nue, elle s'appuya légèrement sur le corps du prince pour mieux maintenir a corde.

- Cassiopée, c'est parfait, fit-elle légrement menaçante.

Le prince la laissa faire, heureux de voir qu'ele utilisait comme arme... Son seul vetement !!! ... Mais il y avait tout de même une chose qui le chagrinait...

- J'aimais bien Ragnmph, moi...

Mais il se plia à sa volonté... Convaincu pas vraiment plus pas la menace dans sa voix que par la jolie vue qu'il avait de son "décolleté". Il se demanda pourquoi il fallait toujours qu'il soit habillé aux moment où il n'aurait eu qu'à bondir en avant pour... enfin bref. Il trouva qu'il n'avait pas de bol. Être un prince, riche, vivre dans un chateau... Non c'était pas suffisant pour que Môsieur concidère avaoir de la chance.

Il afficha soudain un air de prédateur...

* Miam... *

Sans qu'elle puisse le prévoir et faire quoi que ce soit contre, il bondit, vêtements ou pas...

- Hey !!!!

Aly se débatit et lui flanqua une jolie giffle, laissant la trace rouge de ses doigts sur le beau visage du prince. Elle le regretta amèrement non pas parce que le prince allait lui en vouloir mais plutôt parce que ça faisait mal au poignet.

Elle s'écarta un peu avait de s'assoir et tailleur sur le lit et... de reprendre la cape pour de nouveau s'enrouler dedans.

Aly rebaptisée Cassiopée, fixa de ses yeux verts le petit prince à lajoue rouge.

- Approches encore un peu et tu t'en reprends une ! C'est pas une façon de soigner les gens ça !! Un peu de respect, merde !

Respect ? C'était quoi ce mot là ? Jamais appri...
Le prince Elendhal la regarda et fit mine de s'offusquer de se remarque.

- C'est moi qui décide de la meilleure manière de soigner les gens !!! JE SUIS LE PRIIIINCE !!!! Beugla-t-il en croisant les bras alors que sa joue droite devenait aussi rouge que l'autre.

Il redevint plus calme soudainement et déclara le plus innocemment du monde :

- Je t'aimais bien aussi sans la cape, tu sais...

*Grml...*

Elle adressa un regard en coin au prince, un regard méssant !
Il voulait sa cape ? Soit.

La jeune femme s'enroula dans... les draps du lit princier avant de rendre sa CAPE à sa magnificience.

Elle regarda Elendhal avant de justifier :

- Votre chateau est mal chauffé.

"Cassiopée" ressera les couvertures sur son corps blanc.

Ohhh !!!! Il y avait de quoi se mettre à bouder !!!! Le prince tendit sa main vers elle comme un gamin à qui on aurait enlevé d'un coup son cadeau de Noel.

- Mais... Pourquoi tu fais tout pour m'énerver ? C'est tout de même fou...

Il s'approcha d'elle et l'attira à lui à travers les draps.

- Le chateau pourrait être aisément réchauffé tu sais...

Il approcha ses lèvres des siennes.

Ce fut une voix un peu plus masculine qui lui répondit :

- Je t'ai déja dis : pas touche !

A la place de la jeune fille se tenait un jeune homme au visage fin, légèrement efféminé mais il s'agissait du même regard vert, des même cheveux mais plus courts et au lieu d'un buste de femme se trouvait celui d'un homme.

Il avait la carrure fine, du muscle mais sans que celà n'enlève quoi que ce soit à sa finesse.

C'était un gamin qui avait tout pour plaire... mais qui était... un homme.


Il recula brusquement.

Elendhal eut un bug cérébral.

- Euuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh...

Il dévisagea l'homme en se demandant s'il avait halluciné quand à la féminité de sa captive.

- Est-ce que... Euh... Tu... Euh... Tu t'es transphormée en homme ?

Instant d'indescision.

- MAIS C'EST TROP FORT !!! S'exclama-t-il en se laissant rebondir sur son lit.

Il le regarda avec un de ces regards lubriques dont il avait le secret et ajouta :

- Mais enfin... C'est pas plus mal...

Il bondit et vint plaquer ses lèvres contre celles du jeune homme.

Au départ satisfait de l'effet qu'avait produit sa transformation, il le regretta quelques instants plus tard.

Au moment où il répondait à la question du prince...

- Ouais c'est ç...

Il se retrouva avec... un Elendhal collé aux lèvres.

Ecoeuré. C'est ce qu'on pouvait dire d'Aly. Ecoeuré que sa stratégie n'ai pas fonctionné comme il l'entendait et écoeuré de la réaction du prince.

Il le repoussa une seconde fois avec beaucoup plus de violence mais le fait qu'il ai plus de force n'enlevait rien au fait qu'il soit blessé.

- Aïe !

Ses poignets saignaient de nouveau ainsi que son torse, légèrement.
La douleur n'enlevait rien de la colère qu'il éprouvait. Mieux... elle l'attisait. Il fixa le prince avec répugnance.

Mine de rien, le prince s'amusait comme un fou. Mi homme mi feme quand on voulait s'était très bon pour la libido...
D'ailleurs, le jouvenceau ne semblait pas plus honoré que la femme des avances du prince. Et la colère était encore plus lisible sur ce visage masculin que sur l'autre.

Cette prsonne était toujours la même que tout à l'heure et les quelques signes de faiblesses qu'il avait capté n'avaient pas changé d'elle à lui... Le prince passa sa main dans les cheveux du jeune homme et se permit de rire avec douceur.

- Et bien... Cassiopée... Pourquoi tant de rudesse ?

Il plongea sa main sous le drap et caressa son torse, ses fesses, ses cuisses...

* belle bête *

Un frisson glacial le parcouru. La colère parvenait à peine à rosir ses joues pâles.
La peur primait sur la haine. Il ne s'était jamais retrouvé dans une situation aussi délicate et n'avait aucune idée de la façon de s'en sortir.

Il recula d'un bond et bascula du lit. Le jeune homme, une bonne partie du torse à découvert à présent, finit par se débarasser du draps qui le gênait dans ses gestes pour reculer de nouveau et se redresser.

Il s'écarta du lit et s'approcha de la fenêtre, tourna le dos au prince.

Comment faire pour s'en débarasser ? Il n'y avait pas l'oooombre d'une arme dans la pièce.
Aly parcouru rapidement la pièce du regard tout en évitant le prince.

Une carpette ?
Une pantoufle ?
Un chandelier ?

Ca n'allait pas... quoiqu'un chandelier pouvait déja bien assomer quelqu'un...

Reportant de nouveau son attention sur la fenêtre, il frissona en croisant le regard de son seul reflet.

- Etes-vous comme ça avec tout vos prisonniers ?? demanda-t-il avec dégout.