"Prisonnière" d'un vilain prince

Le prince était toujours allongé sur son lit comme un pacha, un sourire sadique et satisfait collé aux lèvres. Il entreprit de se mettre à siffloter. Il regarda le jeune homme reculer avec son corps nu dénué de tout drap. Tiens il tenta de s'enfuire ? Le fenetre ? Pas une bonne idée sauf s'il voulait faire une chute de plusieurs centaines de mètres dans les abimes flamboyantes de Fatarolm Anor et que son corps s'explose dans l'un des enclos ou le prince gardait ses monstres affamés et destructeurs.

Il cessa de siffloter quand le type posa sa question avec dégout dans la voix. Alors il répondit :

- En théorie, juste aux filles jolies et jeune. Mais tu es à la fois une jeune et jolie femme et un jeune et joli gamin alors pourquoi se priver de gouter aux deux ?

Il fit un de ses sourires mauvais et pervers dont il avait le secret et qui lui allait si bien

- Charmant, maugréa le jeune homme.

Il reporta son attention sur la fenêtre et... le sol loin... très très loin...

*Qu'est ce qu'ils ont à tous construire leur chateau sur les pics de roches ??!*

Mais après tout... il restait la porte pour sortir, non ?
Aly tarversa la salle en boitant légèrement pour poser sa main sur la poignée et ouvrir la porte. Il tomba nez à nez avec un orc puant.
Il referma la porte aussitôt.

*Merde...*

Le jeune puceau lança un regard méprisant au prince, imaginant les pires souffrances qu'il pouvait lui infliger... soit... il n'en avait aucune idée ! Il n'avait aucune arme sous la main à part... un chandelier !

Il se saisit de l'arme pour le moins redoutable avant de se tourner vers Môssieur le pacha.

Le prince ne put s'empecher de retenir ses éclats de rire.

- Quoi ??? Tu comptes ma frapper avec ce chandelier ??? Il est vraiment léger !!!! C'est du mitril ! Tu ne risque pas de faire du ma, à qui que ce soit avec ça !!!!

Il fut pris d'un fou rire. Puis une fois calmé il décréta :

- Si ma pauvre grand mère, paix à son ame, savait qu'un jeune homme nu essayait de me tuer avec mon cadeau d'anniversaire de mes neuf ans... HAhahahahaa....

Reprise du fou rire. Puis le prince rougit par ses rires se redressa et déclara :

- Bon allez, transphorme toi en fille...

><"

Le gamin grinça des dents. Mithril ou pas, celui-ci s'abatit violement sur le crane du prince.
Le jeune homme s'écarta de nouveau, près à une éventuelle réponse.

- Tu peux rêver...

Il n'allait pas se transformer en fille pour ses beaux yeux, surtout maintenant qu'il savait ce qu'il était.

Il s'approcha de la fenêtre et l'ouvrit. A défault de pouvoir sauter il savait escalader.

Une jambe passa par dessus le rebord, l'autre allait suivre. La seule chose qu'il craignait était ses blessures. Allaient-elles lui permettre de descendre sans s'écraser ?

Grimace. Mal au crane.

- Je te le déconseille, s'exclama le prince. Les murs sont lisses. On ne peut rien escalader.

SOurire sadique. Se lève. S'approcha du rebord de la fenetre. écrase les mains du type qui glisse et va tomber. Mais la main du prince le retient.

- La fille. Tout de suite ou je te lache. Tu as le choix...


( du job je re plsu tard )

Aly ne put retenir un gémissement de douleur quand le prince le rattrappa par le poignet, pile sur la blessure.

*Enfoiré*

Il réprima une grimace avant de se transformer en femme. Il ne voulait pas tomber dans le vide, c'était tout.
Allait-il la remonter ?

Elle lui lança un regard furieux où l'on pouvait tout de même lire toute la crainte qu'il lui inspirait.
Elle soupira de lassitude.

Le prince ne put s'empecher de lui sourire. Elle était vraiment jolie...

- Je ne te remonte que si tu me jure sur ton honneur de ne plus chercher ni a me blesser ni à t'enfuir... Si tu pouvais te montrer de bonne volonté ce srait mieux encore...

Il lui lança un regard de défi, voyant bien qu'elle n'était pas en position de marchander.

Aly répondit dans un grognement mêlé de "mouais", "salaud", "enfoiré" et autres appelation de ce genre.

Finalement elle soupira.

- Bon, vous me remontez oui ou merde ? Je commence à avoir mal là...

En effet ça lui tirait sur le bras et encore plus sur le poignet.

La demoiselle détourna le regard pour le reporter un court instant dans le vide. C'était haut...
Elle en revint au prince.

Le prince fit mine d'avoir changé d'avis.

- J'ai un doute sur ton acceptation de mes conditions...


Il laissa doucement glisser la main de la femme sans laisser pour lui l'amusement qu'il en tirait. S'il la laissait tomber ? Des regrets ? Non... Aucun... S'il la violait tant mieux et s'il la tuait, tant mieux aussi !

Ce fut la peur qui la commanda par la suite. Elle attrapa la main du prince et l'aggripa avec force malgré la douleur. La frayeur se lisait sur ses traits. La frayeur et la fatigue.

- J'accepte, fit-elle d'une petite voix à peine audible.

VICTOIRE !!! VICTOIRE !!! VICTOIRE !!!
Le prince avait envie de bondir mais, comme il était encore penché par la fenet en train de retenir la fille, ce n'était probabalement pas la meilleur des idées !

- Dans ce cas...

Il serra bien fort son bras dans le cruex de son poing et la remonter fut bien plus aisé pour lui qu'elle n'aurait pu se l'imaginer. Il la porta dans ses bras jusqu'au lit et l'allongea de nouveau sur le lit.

Curieusement il ne lui bondit pas directement dessus. Non. Il se contenta de poser sa tête contre elle, le joue près de son sein et de respirer son odeur. Quoi de plus agréable en somme que de savourer lentment et délicatement sa victoire ?

La respiration d'Alycleia se fit plus forte, plus saccadée aussi. Le sentir ainsi à côté d'elle. Lui qui...
Elle ne voulait pas se l'admettre mais au fond elle avait peur. Peur qu'il la viole.

Elle ferma les yeux et tenta de se calmer. Si besoin était elle se retransformerait en garçon. Pour le moment elle devait avant tout se reposer autrement elle n'arriverait à rien d'autre qu'à paniquer.

Le prince capta une chose qu'il n'avait pas encore décelé chez elle pour l'instant : de la peur. Il se redressa en embrassant sa poitrine et la peau blanche de son cou pour en arriver à ses lèvres. Qu'elle ait peur, il s'en fichait un peu mis à part le fait que ça l'amusait. Mais il y avait quelque chose qui le dérangeait.

Il cessa de l'embrasser et de redressa. Elle était là. Allongée, nue... Elle ne ferait rien. Elle l'avait promis. Il pouvait assouvir avec elle tout ses désirs ! Il lui suffisait de la prendre, là, tout de suite. Mais quelque chose clochait. Le prince la regarda une ultime fois et quitta le lit. Il alla dans un pièce attenante qui s'avérait être une salle d'eau luxueuse. Il s'y aspergea le visage et s'observa dans le reflet d'un miroir au cadre de bronze.

Il y avait quelque chose qui le dérangeait...

Alycleia sentit le prince partir. Elle réouvrit les yeux... il n'était plus là. Elle entendit des bruits dans la salle adjacente.
Pourquoi était-il partit si soudainement alors qu'elle était à sa mercie.
Peur d'une attaque bactériologique ?

Bah... peu lui importait après tout. La belle referma les yeux avant de prendre une couverture et se recroqueviller sur elle même.

Le prince regarda longuement son reflet. Allait-il laisser cette fille nue dans son lit sans rien faire ? Il réfléchit longuement avant de se dire qu'il préférait encore devenir eunuque. Il enleva les vetments de son torse, et repira longuement l'air fraichis par la présence du marbre. Il attrapa un peigne et le passa dans ses longs cheveux noirs.

Il n'aurait aucune pitié pour elle. Il ne fallait pas qu'il en ait. Il passa de l'eau sur son torse pour se rafraichir encore. Ensuite il extirpa ses pieds de ses bottes et de ses chaussettes avant de les tremper dans un bac d'eau. C'était agréable et ça le détendait vriament.

Un fois propre il retourna dans sa chambre avec un regard dure et le conviction de passer le nuit avec cette créature.

Elle l'entendit revenir mais n'ouvrit pas les yeux et l'ignora totalement.
Elle ne voulait tout simplement pas le voir.

-...

Elle se sentait fatiguée par cette semaine de détention, fatiguée par la torture physique et morale qui lui avait été infligée.
Elle se sentait sale aussi... sale à cause de la poussière et du sang mais sale aussi à cause des caresses de cet homme.

Elle se recroquevilla un peu plus encore, la tête touchant à présent ses genoux. Ca faisait mal au ventre mais elle se sentait bien ainsi. Elle ne voulait pas rester allongée tranquillement avec cet homme sur elle...

Le prince sentis sa respirtion s'accélerer alors qu'il s'approchait de son lit. Elle y était recroquevillée comme une gamine apeurée qui voulait essyer de se préserver de quelques caresses percues avec douleur. Il l'attrapa brusquement sans lui laisser le temps de se débattre et il se glissa entre ses jambes sans lui laisser ni le choix de l'en empécher ni celui de se débattre. Son front vint se déposer au bas de son sein alors que, le dos vouté, Il se débarrassait des quelques vêtements qui lui restait.

Pas encore apte à aller plsu loin, il se contenta de la mordre et de l'embrasser à la fois, faisant de ses dents resaigner les plaies et en y trempant ses lèvres. Il n'eut pas un mot pour elle. De totu façon, qu'avait-il à lui dire ?

Le jeune femme poussa des gémissements de douleurs quand l'homme raviva les plaies. Pourquoi un tel supplice ? Pour le plaisir encore ?

La sauvageonne se débatit et essaya de se dégager de l'emprise du prince. Elle avait promis de ne pas lui faire de mal ni de s'enfuir, pas d'être consentente. Ca, elle ne le serait jamais.

Elle se démena furieusement en sentant son corps contre le sien, leurs peau nues se toucher, la chaleur se répendre comme une brulure au fer.

- Laches-moi !!!, hurla-t-elle les larmes aux yeux.

Des larmes de peur et de tristesse.
Des larmes de rage et de colère.

Le prince ignora royalement (bien sur) les paroles qu'elle avait crié. La lâcher ? Et en quel honneur, s'il vous plait ?

Il se fit encore plus rude, buvant son sang à grosses gorgées et mordant dans ses chaires à vif sans ancune scrupule. Lorsqu'elle s'était débattue il l'avait fortement frappée et elle avait cessé d'opposer tant de résistance. C'est pour cela qu'il put aller plus loin...

Plus elle se débattait plus ça lui plaisait et il finit par entrer en elle sans prévenir, appuyant de ses hanches avec une force impitoyable. Son souffle se fit plus précipité. Ses gestes plus durs encore. Il ne cherchait pas son plaisir à elle. Il se contenter de lui tirer le sien de force. Il la martela de coup de reins impitoyable.

La jeune femme hurla de douleur. Du sang coula le long de ses cuisses, ne provenant pas des blessures produites par les poignards.

Elle vivait un enfer.

Son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine, faisant couler plus de sang encore de ses plaies. Elle avait l'impression de partir doucement mais chaque coup du prince la ramenait à la dure réalité qu'elle subissait.

A ce moment elle aurait tout donné pour sombrer dans l'oubli, pour ne pas être consciente de ce qu'il se passait en ce moment.

Le prince resta indécis un instant.

- Pucelle ? Murmura-t-il d'une faible voix teintée d'une once d'étonnement.

Ca, il n'aurait pas pu s'y attendre... A son age, il était déjà passé dans le lit d'une demi centaine de femme au moins ! Il se dit que commencer par ça serait surment détestable pour elle... Si elle avait été humaine, il l'aurait probablement laissée mais ce n'était pas le cas ! Avec qui cette mutante métamorphe pourrait-elle un jour s'unir ? Qui voudrait bien d'elle, à la fois homme et femme ? Il serait surment son seul homme et ça ne le dérangeait donc pas de briser la confiance qu'elle pourrait accorder au sexe opposé.

Armé d'un sourire plus ténébreux et impitoyable que jamais il reprit son affaire avec plus de violence encore. Qu'est-ce qui pouvait bien être plus excitant et amusant que de torturer cette créature mystérieuse. Une espionne à Fatarholm Anor ? En voilà une qui aurait dû s'abstenir !!!
Il se mit à rire d'éclats gutturaux tout en intensifiant ses aller-venus et leur puissance. Au bout de plusieurs longues minutes, il atteind des seuils de plaisirs immense et lacha un gémissement malgré lui.

Son corps suintait, sa bouche respirait en haletant, des perles de sueur balafraient son front, ses joues et son torse d'adonis. Poussé par une rage nourrie par le désir, il attrapa la femme à la gorge et amena son visage vers lui pour l'embrasser de ses lèvres couvertes de sang puis en resserrant les doigts, il cracha evc fureur :

- Sache que l'on ne m'échappe pas !!!

Si elle ne voulait le croire, il venait de le lui prouver.

La jeune femme était couverte de sueur malgré la pâleur de son corps. Elle regarda le prince avec peur mêlée d'horreur.

Il était trop brutal, elle avait mal à en pleurer. Des larmes avaient finies par se mêler à la sueur de son corps, au sang de ses plaies.

Elle fut incapable de répondre à Elendhal, la douleur lui tordait les boyaux et la peur la rendait muette.
Pourquoi fallait-il qu'il soit si méchant ? Elle s'était bien trompé sur son compte quand il l'avait soigné... Ce n'était pas par gentillesse mais simplement pour ça... elle aurait dû s'en douter et maintenant elle regrettait de ne pas s'être jeté par la fenêtre.

Se transformer en homme ? Elle n'y songeait même pas... et avec cet homme qui était en elle, elle ne préférait pas savoir ce qu'il se passerait si elle se retransformait.

Pour toute réponse elle détourna la tête, laissant ses cheveux tomber sur son visage pâle. Elle lui avait déja échappé une fois mais là, c'était raté.

Le prince souriait. Ses envies avaient été assouvies au fil des longues minutes et maintenant tout allait mieux... Il se sentait apte à réfléchir. Il regarda la femmeau dessous de lui. Elle était couverte de sueur, de sang et de larmes. Il pensa avec indiférence qu'il était allé trop loin. Il y avait dans sa chair les traces de ses morsures, de ses griffures, des coups qu'il lui avait porté.

Incapable à présent de trouver le moindre plaisir, tout trace de fureur s'étant envolée de lui, il se retira d'entre ses jambes et se leva pour ejoindre sa salle d'eau, avancant avec son corps nu couvert des traces du sang de la femme.

Il se plongea dans un bain froid pour se rafraichir après un tel effort qui l'avait éreinté. C'est vrai qu'il n'y était pas allé de main morte ! C'était un bon viol bien violent comme il n'en avait pas fait depuis un an au moins ! C'est vrai que ça avait pu lui manquer... Voilà qui lui faisait assouvir à la fois ses pulsions sexuelles et destructrices !Il n'aurait jamais osé agir de la sorte avec une femme qu'il aimait vraiment... Cette elfe par exemple... Elanor... Ce que tout pouvait être différent avec elle !
Avec un pensée pour elle, il eprouva une bouffée de remords. Etait-il mal de s'etre unis à une autre alors qu'il... Non. Le prince ne se serait jamais avoué qu'il l'aimait. L'amour c'était pour les inconscients et les faibles. Il ne voulait pas de ça. Il essuya le remords aussi vite que le sang sur sa peau. Il sortit se rhabilla de vetements propres et retourna dans la salle voisine.

Elle était toujours allongée sur le lit. Il s'approcha d'elle sans rien ressentir d'autre que de l'indifférence et déclara avec un ton grave et sérieux :

- Vois-tu ce qu'il en coute de me chercher ? Venir à Fatarohlm Anor était une folie. Une folie qui te seras fatale.

Alycleia tourna le dos au prince. Elle n'attendait plus rien de lui. Quelques sanglots agitaient son corps frêle couvert de sueur et de sang mais aucune larme ne quitta ses grand yeux verts.
Elle fixa le mur d'en face d'un regard vide, réfléchissant. Le prince lui avait fait promettre sur son honneur de se tenir tranquille... Elle n'avait plus d'honneur, alors pourquoi ne pas rompre son serment ?

Un flot de souvenirs s'empara peu à peu d'elle et avec le recul qu'elle avait à présent mais aussi à cause de ce qu'elle venait de subire, elle jugea que sa vie avait été et était toujours chaotique.
Elle était née mutante dans une sorte de cellule où elle resta enfermée dix années, assistant aux allés et venus d'étranges personnages qui l'observaient sous tous les angles chaques jours. Elle, ce qu'elle voulait à l'époque, c'était de voir comment c'était dehors et un beau jour lle parvint à s'enfuir.
Le doux souvenir de l'air frais qui lui caressait le visage et de la joie qu'elle avait épprouvée ce jour lui arracha un infime sourire et la belle ferma les yeux.
Enquite, à force d'errance, elle était arrivée à la capitale. A ce moment sous forme de garçon, elle dû fuir un homme qui en voulait à sa peau pour avoir volé de quoi se nourrir et trouva refuge sous l'aile protectrice de Rachid, un aubergiste. Elle vécu pendant 8 ans chez lui, jouant le rôle de serveuse le jour et offrant occasionnellement des danses enflammées au clients, se transformant en homme la nuit pour voler les riches et jouer de mauvais tours aux gardes de la ville. Et Rachid qui était toujours inquiet lors de ces escapades... Rachid qui était sa seule famille... Elle regrettait tant de l'avoir quitté pour le monde extérieur... Choix fatal car il engendra la rencontre du prince Aranhel puis celle d'Elendhal et tout ce qui s'en suivit...
Qu'aurait été sa vie si elle était née humain(e) ?
Surement bien différente...

Mais elle n'avait plus rien à perdre à présent, même plus son honneur...
Un frisson la parcouru et elle rouvrit les paupières pour de nouveau fixer le mur de son regard fade et indifférent.

Il posa ses lèvres sur son épaule et y déposa un baiser froid et dénué de la moindre affection.

- Ta mort sera le dernier plaisir que je tirerai de toi...

Il l'attrapa par les cheveux et la jetta au sol hors du lit.