Magicien en reconvertion

Alberfith en avait eut marre d'attendre ce fichu vampire, il était parti laissant à l'abandon tous ses ex-projet. Il prit la route de la mer en fredonnant un air malsain.

"Des monts et merveilles
Enfermés dans nos cœurs
Dévient l’adversité
En fervents défenseurs…
Des montagnes jeunes,
Ca tempère à nos yeux,
L’incubation du temps
Maltraitant nos aïeux
Ces lentes et cristallines…
Prières que j’ai lues,
Si fertiles et si riches,
Condamnent nos abus…"

Il arriva en fin de matiné à un phare abandonné, s'arrêtant pour regarder les alentour il décida qu'il s'installerait ici. Il pris alors le temps de s'attardait afin de retaper se phare délabré

"Au moins cela me feras une occupation utile"

Il se dirigea vers la porte et la poussa, cette dernière s'ouvrit avec fracas offrant alors au magicien la vision d'un escalier écroulé qui pour seul décoration avait des toiles d'araignées. Il entreprit alors le déblayage en chantonnant une chanson des plus vicier semblable a une priére!

"Pillons le seigneur mes frères et honorons ses sœurs ! Hosanna... hosanna... ose Anna me toucher plus bas... ose anna me tâter par là ! Allez lou ya... toi aussi vient là ! Mon cierge est allumé, la cire prête à couler, pour cette immaculée, c’est l’heure de communier… "

Quelques semaines plus tard:

il était une fois deux mignonnettes coccinelles qui vivaient dans la verdoyante verdure moisie d’une jolie petite colline farcie de cadavres enfouis ; les pauvrettes voletaient à travers ces forêts de violettes violettes et de coquelicots coquets, de ces bleuets bleutés et autres feux follets qui offraient la beauté de leurs vives couleurs à toutes les bestioles qui grouillaient dans le coin ; elles sautaient de feuilles en feuilles en s’amusant, comme des petites coquines, en buvant la rosée du matin... Alberfith sortit de sa rêverie, l'aube pointait son nez a l'est sur la ligne d'horizon formait par la jonction du ciel et de la mer. Le magicien s'avança sur la plage, laissant ses pied dans l'eau il pris la direction du sud. Le phare étaient à présent reconstruit, la tache fut ardue mais cela en valait le coup désormais, il vivait reclus, loin des tumultes de la guerre que se livre les deux prétendants au trône. La tranquillité de ce lieux permettait au mage d'étudier en paix, grimoire, bestiaire, Encyclopédie été le quotidien du mage depuis qu'il avait fini de rebâtir le phare maintenant s'élevant fièrement dans une vaste étendu perdu contre les forces déchainées de la nature. Alberfith arriva a proximité d'un forêt décidant qu'il en avait assez de marché le long de la cotes se dirigea vers la forêt.

Quand il atteignit l'orée de la forêt une vague odeur de noissette lui emplie le nez, ce qui lui remémora un vielle bluette:

"Ce petit chemin qui sent la noisette...
Me rappelle soudain ce grand jour de fête
Où plusieurs gredins me prenaient la tête,
Mais comme je suis bourrin, je leur pète la tête,
Je prends tous leurs biens, leur or et leurs guêtres,
Ah c’est tellement bien, de piller ces bêtes !
Je n’oublierais point cette chansonnette
Du petit chemin qui sent la noisette… !"

Le bois était en effet rempli de noisettier, ce qui expliquait le parfum délicat que Alberfith sentait. Le chemin serpentait entre noisettier et autre arbre, emplissant cette forêt de magie car tellement elle était dense on eut cru que quelque pouvoirs étaitent à l'oeuvre ici. Alors qu'il marchait, notre magicien c'était enfoncé profondément dans la forêt, il tomba sur une clairière, Le temps devenait doux, le vent était léger, la brise caressait avec grâce et volupté les êtres et les âmes de ce bois tamisé. Le soleil printanier embrasait de ses rayons les volutes ambrées d’un air équilibré tandis qu’une candeur empreinte de sons calmes, clameurs et autres charmes. Alberfith remarqua deux sombre silhouette qui se distinguait au centre de la clairière, faisant fit du danger il se dirigea vers ces deux inconnus.