Si paisible ...

Aranhel se massait lentement le sourcil, il fallait toujours qu'elle se fasse remarqué. Tout à l'heure avec le nain maintenant avec El'. Il regarda son bouger le manège des deux inergumènes, sans bouger d'un cil. Pourquoi il ne l'avait pas gardé chez lui, maintenant il se la coltinait toute la journée, bien sûr il aimait sa soeur mais bon, son comportement était plus qu'irritant.

Il se leva alors à son tour puis tourna la clef pour ne plus être dérangé. Bon peut être qu'Eraly frappera pendant un long moment pour entrer, mais elle finira par se lasser au bout d'un moment. Il revint s'asseoir, regardant attentivement son frère.

- tu comptes aller au temple pour t'apporter la sympathie des Dieux, n'est-ce pas ?

le silence était devenu pensant, alors bon, autant dire quelque chose.

- Bien entendu... Tu me connais...

Il était vrai qu'Elendahl avait toujours eu beaucoup de respet pour les dieux. Non pas parce qu'il avait une foie aveugle et sans faille, mais parce qui'l connaissait les puissances divines et préférait de loin les avoir avec lui que contre lui.

- J'ai envoyé un membre de chaque famille là bas pour assurer la prospérité de mon royaume.

Il se mit à entortioller ses doigts nerveusement. La grande cérémonie allait surment commencer le surlendemain et il lui fallait partir au plus vite s'il voulait être là à l'heure.

Aranhel prit son menton entre ses doigts, certaine famille de son royaume était déja en route pour le sanctuaire. Lui aussi comptait s'y rendre. Contrairement à son frère, Aranhel avait foi en ces dieux et croyait en leur puissance qui est d'une grande d'aide.

Le jeune prince regarda par la fenêtre et vit le soleil en train de se coucher.

- Il faut deux jours de chevauché pour attendre le Sanctuaire d'Ephyris. Prend un cheval, je partirais peu de temps après toi. Ca ne te dérange pas si je ne fais pas le voyage en ta compagnie ? demanda t-il avec une ironie feinte.

Tapant rageusement contre la porte, Eraly ne voulait pas se faire éjecter comme ça. Elle savait qu'elle barbait tous les gens qu'elle croisait, et qu'elle avait un comportement quelque peu énervant, mais, elle ne pouvait rien y faire.
Puis, sa rage se calma. Elle se laissa tomber dans le fauteuil le plus proche. Elle se fatiguait. Antoine n'était toûjours pas là, et maintenant, one venait de l'enfermer à clé dans la pièce ! Mais, il y avait toujours uneissue de secours qui s'appelle la fenêtre. Elle s'y dirigea et vit qu'une bonne hauteur la séparait du sol. Alors, comme dans la plupart des histoires qu'elle connaissait, elle tira sur les rideaux dont l'immense tringle topmba dans un superbe bruit de métal. Ceci alerterait sûrement ses frères. Puis, elle en attacha un quelque part, sûrement à la barre qui empâchait les pots de fleurs de tomber, et elle descendit, pour s'échapper.

Elendhal eut un faible sourire.

" J'avais presque esperé, mon frère... "

Il se leva et entendit Eraly. Mais il ne bougea pas. Elle voulait jouer les petites sottes ? A sa guise ! Elle ne faisait que s'enfoncer dans des preuves de son immaturité.

" Aranhel... Cède moi... Laisse moi le trône de Djaam... "

Aranhel se contenta de regarder attentivement son frère sans rien dire. Puis, il vit un pot de fleur tomber et s'écraser dans un grand fracas quelques mètres plus bas. Sur c, il se leva, ouvra la fenêtre et regarda vers le haut. Eraly, bien entendu ! Il eut un soupir profond avant de faire marche arrière.

Il s'apprétait à sortir, mais il se retint à la dernière minute.

- Tu devrais pourtant savoir que je ne lache pas facilement l'affaire.

Il appela un serviteur et lui demanda de préparer deux chevaux. Après quoi, il se retourna vers son frère.

- Pourquoi désires-tu tant règner sur Djaam, demanda t-il légèrement curieux.

" Je le veux. C'est tout. "


Elendhal avait le regard fièvreux. Il se leva maladroitement. Ses maisn étaient crispées et son front suintait. Il avait la salive qui lui barrait la gorge et s'avança vers son frère. Il resta un moment à le regarder sans rien dire. Les yeux dans les yeux. Puis il murmura :

" Et je veux te voir ceder... "

Il n'ajouta rien et resta immobile.

Aranhel le laissa faire, il le regarda dans les yeux. Aucun d'eux ne semblait vouloir dévier le regard. Cependant, le Prince d'Andar eut un sourire et un petit rire moqueur.

- On se retrouvera au temple, mon très cher Frère !

Il prit alors sa cape que lui apportait un serviteur, l'enfila et s'appreta à sortir.

- Ne prend pas tes desirs pour des réalités.

Elendhal songea qu'il allait être obligé de se battre. Ce n'était pas vraiment ce qu'il redoutait... Mais il s'agissait de son frère...

Il haussa les épaules puis serra Aranhel à nouveau dans ses bras.

" Je... Adieu... "

Il disparut dans les couloirs.

Aranhel eut un soupir et serra lui aussi son frère dans ses bras avant qu'il ne prêne chacun des directions opposés.

*Pourquoi nous ? Me**e*

Finalement, il arrêta de penser à tout celà et monta à cheval, non sans avoir prévenu les serviteurs. Certaines personnes étaient deja parties, il les rattraperait s'il galopait longtemps en direction du temple.

Le prince disparut alors sur un magnifique étalon aux crins noirs.