Arrivée à Idoris...

Varvain se posa dans un des champs qui entouraient Idoris. Elle venait de faire un long parcours en très peu de temps, grâce à l'humain, qu'elle ne reverrait sans doute jamais. Elle s'aperçut qu'elle n'avait pas écrit à sa mère depuis plus de trois jours, quand elle vit sa colombe arrivait vers elle.

L'oiseau majestueux se posa sur son épaule et la jeune fée pris la lettre qui se trouvait à sa patte droite. Le parchemin jaune était vraiment très long une fois déroulé. Varvain se mit à la lire la lettre de sa mère en s'asseyant par terre.

"Ma chère enfant,
voilà trois sans nouvelle de toi, mais si tu lis cette lettre c'est que tu vas bien. Donc je ne m'inquiète pas. Tu es une jeune, belle et grande fille maintenant et ton père et moi estimons qu'il est temps de te laisser voler de tes propres ailes. Nous ne t'enverrons plus de lettres dès à présent. Si tu souhaite nous répondre libre à toi. Mais sache que je ne te répondrais surement pas.
Tu es notre perle et j'espère te revoir un jour accompagnée de l'homme de ta vie, qu'il soit humain, elfe, nain...
Nous t'aimons très fort!
Ta maman"

Varvain n'en croyait pas ses yeux, sa propre mère ne voulait plus qu'elle lui envoie des lettres, elle qui, il y a quelques semaines, lui donnait des l'encre et une plume neuve pour qu'elle leurs écrivent tout les deux jours.
Dès à présents elle se retrouverais totalement seule. Elle dit à sa colombe -par télépathie-: Envole-toi vers ma mère, et ne reviens jamais me voir.

La colombe s'envola avec une impression de regrets de partir et de laisser sa maitresse seule...

Varvain regardait sa colombe s'éloignait peu à peu. Puis son regard fut attirait vers une vieille bâtisse qui se trouvait à environ 500 mètres d'elle. Cette bâtisse avait l'air abandonnée.

La jeune fée se leva et se dirigea vers cette maisonnette. Mais lorsqu'elle arriva près de la porte elle entendit un bruit. Alors elle alla derrière pour regarder discrètement par la fenêtre. Elle vit un paysan à l'intérieur qui était en train de faire à manger mais cela n'avait pas l'air l'appétissant. Soudain le paysan leva la tête et vit Varvain -qui se cacha aussitôt.

Il sortit de sa maison et dit dans le vide: "Je vous ai vu! Je ne veux pas vous faire de mal mais j'ai un marché à vous proposer."

Varvain sortit alors de sa cachette, et lui demanda quel était son marché. Le paysan dit que si Varvain lui faisait à manger Il lui donnerait ce qu'elle veux. Or Varvain aurait besoin d'une cape pour passer inaperçue. Alors elle accepta le marché, entra dans La maison et fit un suculant repas pour le paysan. Il fut très content et lui offrit une de ces capes. Elle était noire, longue et propre. Il ajouta : "Je suis désolé, ce n'est pas une cape digne de votre race, mais elle couvrira vos ailles.
Varvain le remercia et partit vers la ville, sa nouvelle cape sur ses épaules nus. Elle aillait acheter des victuailles pour poursuivre son parcours.

(Suite à la place du village)