Après une longue semaine de marche en direction de Fatarholm Anor, Alycleia arriva, enfin, aux mur de l'imposante forteresse. Ses blessures étaient guéries, il ne restait que des cicatrices, dont une lui barrant la joue. Son bras était encore un peu douleureux de temps à autre mais était assez fort pour porter le sabre.
Il était actuellement sous forme masculine car, même si le prince était il y a quelques jours à Mor... truc..., il préférait ne pas le recroiser sous forme féminie... Mauvais souvenirs...
Aly arriva donc près de la forteresse. Elle était entourée de gardes... Il avait l'habitude des gardes; à la capitale, il les menait souvent par le bout du nez lorsqu'il décidait de visiter une riche demeure ou parfois même, le chateau. Il observa donc le manège des soldats pendant plusieurs heures et finalement, au moment de la relève, il s'approcha du mur, bondit, et s'aggripa aux pierres. Il escalada ainsi jusqu'en haut du mur d'enceinte.
Il souffla sur ses doigts endoloris.
* Il était haut celui-là ! *
Pourtant, c'était pas fini ! Il y avait une fenêtre ouvert plus haut... Il devait faire très vite s'il ne voulait pas se faire remarquer !!! Il s'accrocha denouveau aux pierres, son coude commençait à l'élancer...
Le mutan grimpa rapidement les derniers mètres avant de pénètrer la pièce. Heureusement, elle était vide.
Après avoir attendu quelques secondes, il entrouvrit la porte, celle-ci grinça un peu. Il se faufilla dans le couloir et referma la porte le plus silencieusement possible. Toujours personne.
C'est alors que s'engagea un petit cache-cache entre lui et les gardes et éventuels serviteurs. Personne ne se doutait de sa présence.
*Aly, t'es le meilleur.*
Il venait en effet d'ouvrir une porte donnant sur une grande salle. Au milieu, un somptueux tapis rouge brodé d'or et au fond, une cheminé où le feu crépitait.
Il y avait aussi maints objets de valeur...
*Avec ça tu pourrais devenir hyper riche... Nan, chuis pas là pour ça.*
Le voleur ne put tout de même pas s'empêcher de contempler quelques objets d'art. Ce fut surement là son erreur...