Suite d'une rencontre inattendue...

Erâan jeta un regard amusé aux poissons cramés.

- Non, merci. Je crois que je vais me passer de nourriture pour ce soir...

Il soupira. Les étoiles s'allumaient une à une dans le ciel.
Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas sentit aussi humain.

- Moi aussi, dit-elle, je vais directement dormir.

Elle regarda Erâan en souriant :

- Je suis désolée, vraiment. Pour me faire pardonné je vais vous offrir un lit.

Elle ferma les yeux et battit fort des ailes ce qui la fit montait de quelques centimètres. De la poussière de fée partit de ses ailes pour faire un hammack entre deux arbres. Varvain alla entre deux autres arbres et fit de même, un second hammack apparut.

- Voilà, et je peux vous assuré qu'il tiennent bon et qu'il ne se casseront que si je le demande!!

-Ah..., fit Erâan légèrement perplexe.

Voir le sol à travers ce truc magique et toute cette poussière brillante et pourtant si fine... Sa ne paraissait pas solide.

Il s'approcha, posa sa main sur le hamac et appuya. Ca sembla tenir bon pourtant... Et si la fée disait vrai, il n'y avait aucune raison apparente pour qu'elle fasse disparaitre le hamac. Normalement...

- Bon... et bien... bonne nuit alors.

Varvain vola jusqu'à se couchée dedans et un film de poussière de fée se glissa sur elle, comme une couverture.

- Bonne nuit.

Varvain ferma les yeux mais ne s'endormit pas tout de suite.

Erâan s'allongea dans le hamac et se servit de sa cape comme couverture.

A travers du masque et à travers les feuillages, il observa le ciel, les étoiles... Petits diamants perdus dans l'infini...

La nuit passa tranquillement...

Le lendemain matin Varvain se réveilla aux premières lueurs du soleil. Elle regarda autour d'elle. Il y avait le cheval d'Erâan qui était en train de boire à la rivière, et puis son regard se tourna vers Erâan qui dormait encore profondément. Elle descendit de son hammack et lorsqu'elle toucha le sol, il disparut. Elle regarda le feu de camp de la veille et vit qu'il fumait encore. Elle alla donc vers le cours d'eau et en pris un peu dans ses mains et éteignit les quelques braises qui pouvait rester.

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