Si paisible ...

" Ah ! On insulte pas les nains !!
Celui qui insulte les nains prend plus de risque que s'il demandait à un dragon pour monter sur son dos !
Et personnellement, je me demande bien qui de nous deux mourra en 1er !" envoya Idelin mécontent

Eraly lui rétorqua :

" Cher Seigneur, je suis désolée de vous avoir outré. Je vous promets qu'à l'avenir, cela n'arrivera plus. "

Eraly inclina la tête doucement pour lui montrer qu'elle tiendrait promesse.

Arahnel regardait d'un air plutôt mécontent sa jeune soeur. Ses sourcils étaient froncés et son regard n'était pas des plus amicals. Il ne se mettait pratiquement jamais en colère, mais lorsque ça arrivait, ce n'était pas très agréable.

- Eraly, si tu veux rentrer dans cette guerre, commence par surveiller ta langue, dit-il d'un ton sec. Et puis, tu me diras une seule bonne raison pour t'engager dans cette guerre. A quoi ca te servirait ? Pour montrer ton courage, pour te montrer utile ? Dis moi seulement pourquoi tu veux te battre.

Puis il se tourna vers le nain.

- Excusez là, messir ! Mais sachez que votre proposition me va droit au coeur. J'accepte avec grand plaisir votre propositon.

Il fit une pause, réfléchissant un court instant à cette guerre.

- Vous savez, un jour ou l'autre on devra se salir les mains. Et je compte me battre aux cotés de mes soldats, je ne veux pas les laisser mourir devant mes yeux sans rien faire, dit-il fermement.

Idelin sembla satisfait de la réponse de prince et accepta les excuses.
" Je ne voulais pas, mon prince, remettre en cause votre courage, que nous savons tous exeptionnel.
Je serai honoré de vous aider, si vous avez une quelconque mission pour moi, je l'acceterai avec joie!"

Eraly, furieuse après son frère, se leva de table et lui lança à la figure :

" De toute façon, Elendhal est bien plus fort que toi. Je ne sais pas pourquoi tu es ici. Il aurait du gagner depuis longtemps. "

Elle le fusilla du regard. Elle savait que ces paroles lui feraint mal, mais, il viendrait la pardonner, un jour ou l'autre. Et, elle lui dirait alors ok pour son pardon.
Eraly, après avoir dit cela, s'enfuit de la salle en courant, la tête dans ses mains, pleurant à chaudes larmes.

Arahnel soupira devant l'attitude puérile de sa soeur et se tourna vers le nain.

- Je vous remercie messir Idelin. Pour une mission, je n'ai rien de spécial, mais pourriez-vous m'aider à en savoir plus sur les intentions de ... mon frère, dit-il en grimaçant à l'évocation d'Elendhal.

Puis il se leva en lissant les plis de son manteau.

- Excusez moi, mais j'ai une chose à régler, dit-elle en regardant dans la direction où était partie Eraly. Si vous avez besoin d'un peu de repos, ma forteresse vous est grand ouverte.

Sur ces dernières paroles, il sortit de la salle et marcha lentement, la tête haute. Il vit au loin sa jeune soeur, assise sur les marches, pleurant à chaudes larmes. Il s'approcha et s'arrêta à cot d'elle, mais il ne s'assit sur les marches.

- Que cherches-tu à faire, Eraly, en agissant ainsi !

Eraly s'éloigna de son frère. Elle ne voulait plus lui parler pour le moment. C'était tout contre elle qu'elle parla.

" Aranhel, je veux juste montrer à quelle point tout ceci est stupide. Tuer des gens pour rien. Penses-tu à moi ? Je voudrais bien savoir ça. Elendhal est mon frère, tout comme le tien. Le voir mort me ferais autant de peine que pour toi. Et, puis, penses aussi à Antoine... "

Voyant qu'elle en disait trop, Eraly se tut instantanément. Puis, elle tourna son regard humide vers son frère.

Aranhel se massa les tempes un instant, il était fatigué. Il se tourna vers sa jeune soeur.

- Pour ce ... Antoine, on va dire que je n'ai rien entendu ...

Il lui fit un faible sourire mais il disparut bien vite.

- Cependant, devant ce brave nain, que tu as insulté, n'oublions pas, tu as clairement dit que tu voulais participer à cette guerre, que tu voulais te battre. Et maitenant, tu veux la paix. Je n'y comprend plus rien.

Eraly détourna les yeux de son frère pour les poser sur les marches.

" Si, ce nain n'a pas compis, je me suis excusé. S'il n'accepte pas mes excuses, je n'y suis pour rien. Et, je veux faire la guerre pour une raison que je ne dévoilerais pas. Aranhel... Je... "

Eraly se leva et dit à son frère :

" Il serait temps que je te présente Antoine. "

Elle lui esquissa un eptit sourire complice suivi d'un clin d'oeil.

Aranhel ne dit rien de plus concernant la guerre. Il ne voulait plus en parler, ni entendre le nom de son frère. C'était pour le bien de son peuple qu'il agissait ainsi, parfois il aurait bien voulu ne pas être prince, s'était un bien lourd fardeau. Puis il reporta son attention sur Eraly, posant une main dans son dos.

- Ce serait avec grand plaisir, ma chère Soeur, dit-il avec un sourire sincère.

Descendant les escaliers,, Eraly fit un sourire radieux à Aranhel. Puis, elle sortit du donjon. Elle allait partir à la recherche d'Antoine.

[ désolée pour le nombre de lignes. Je vis tenter de recruter quelqu'un pour faire le perso d'Antoine, ça risque d'être trop chaint pôur moi. xd ]

Idelin marchait dans les couloirs du donjon vers la sortie, bien décidé à trouver des informations pour le prince.
Il allait chercher, partout où il pourrait, et raporterait ses résultats au prince le plus rapidement possible.

Le prince Elendhal avança tranquillement. Il marchait dans les couloirs, une cape cachant son visage et il sifflottait un air gai. Ce qu'il aimait être arrogant !!! Et ce coup là, serait des plus scandaleux...

* Mouhaha !!! Je suis un géni... Oh ! Mai quelle est cette odeur ? C'est vrament ecoeurant ici ! Beurk ! Comment pourraisje vivre dans un tel endroit ? *

Il longea les tapisseries, les observa...

Il avait traversé toute la terre de Djaam pour arriver ici. Il était partit tot le matin à cheval, avait galopé sans arrêt et il était parvenu à arriver deux jours après dans ces lieux. C'était un record ! D'ailleurs sa monture en était morte aux portes de la forteresse... M'enfin bon, de toute manière, que peut-on faire sans perte ?

Aranhel leva les yeux au ciel d'un air amusé devant le comportement de sa soeur. Puis, finalement, il la regarda partir, et ce n'est que lorsqu'elle fut hors de vue que son visage devint de marbre. Plus aucune expression. Un garde vint dans sa direction, et ce qu'il lui chuchota à l'oreille ledéplut fortement. Il le congédia et marcha tranquilement dans les couloirs, dans la direction que lui avait donné le garde.

Finalement, il le vit, regardant les tapisseries ornant la forteresse. Aranhel s'adossa au mur, fixant sa copie parfaite.

- Bonjour, mon frère, dit-il d'une voix froide. Il ne fallait pas te déplacer pour venir me rendre visite. Ta bonté te perdra, rajouta t-il d'un ton était des plus ironiques.

- Aranhel !!! Quelle bonne suprise !!! Claironna joyeusement Elendhal en s'approchant de son frère. Je passais dans les environs et comme les trèves ont commencées je me suis dit qu'il serait agréable de te rendre visite.

On aurait presque cru que c'était vrai. Son ton ne sonnait pas faux. Il leva les yeux vers un tableau de son père. Celui-ci était mort, paix à son âme. Mort de vieillesse ? Reste à vérifier.

- Quoi ? Tu n'es pas heureux de me voir ?

Il se mit à rire et serra Aranel dans ses bras.

Heureux ! Bien spur que si, il était heureux. Moi ironique ? Non ! Enfin, peut être un peu. Enfin bon, Aranhel se laissa faire, laissant les mains dans les poches. Quand son frèro adoré eut fini ses embrassades, il se recula et le regarda des pieds à la tête. Il n'avait pas changé. Comment ils en étaient arrivés là ... trou de mémoire.

- Bon, ne passe pas par quatre chemins. Qu'est-ce que tu veux, dit-il avec un sourire en coin.

- Ai-je besoin de vouloir quelque chose ? Répondit Elendhal d'une voix hargneuse.

Il avait horreur qu'on l'importune et c'était un défault de son frère : il l'importunait.

- Bon... Je ne peux dire que je ne désire rien... Disons que je ne veux rien dont tu ne soit pas au courant : C'est à dire le trône de Djaam et le tien aussi à l'occasion.

Il eut un sourire en coin.

Aranhel soupira un long moment en fixant son frère. Il était en trêve (pour l'instant) donc il ne tenterait rien. Il fit un geste, demandant à son jumeau de le suivre jusqu'à une sorte de salon où il s'installa dans un des nombreux fauteuils.

- Vraiment, je suis touchée par ta venue, dit-il sur un ton qui semblait bienveillant mais son regard montrer bien ses sentiments à l'égart de son frère.

Puis, un serviteur vint apporter quelques mets tout en jetant des regards à son frère.

- Alors, à part préparer la guerre pour le trone de Djaam, que fais-tu ?

Elendahl pensa à Elanor. Elle... Ciel ! CC'était la chose la plus atroce qu'il avait vu... Non pas physiquement, elle était charmante, mais son amour pour elle le perdrait. Il ne fut pas assez stupide pour en parler à Aranhel. Il n'était pas du genre à donner des informations sur ses points faibles.

- Je...

Qu'allait-il bien répondre ? Il passait de longues journées à ne rien faire !

- Je... Je m'ennnuie beaucoup.

Il y eut un silence pesant.

Ennui, quand tu nous tiens. Un gros silence accompagna la réplique d'Elendhal. Il était bien tenté de lui proposer une partie de cartes, mais bon, il était tellement mauvais joueur.

- Tu hésitais. Aurais-tu trouvé une certaine occupation qui te touche ? dit-il d'un ton ironique.

A vrai dire, Aranhel s'ennuyait beaucoup aussi. Bon, d'accord, il y avait sa soeur, mais elle lui apportait bien des ennuis parfois. Enfin bon ! Puis, finalement...

- Une crapette ? demanda t-il en montrant le jeu de carte.

- QUOI ? Tu ne veux quand même pas que je touche ça ??? On ne sait pas où ça peut bien avoir trainé !!!

Elendahl fit son air le plus outré. C'est vrai que monsieur avait horreur de la saleté... d'ailleurs il avait inspecter le siège dans les moindre recoins avant de s'asseoir dessus. Bien entendu, à son retour à Fataraolm, ses vêtemtn seriat incinérée et il en aurait de nouveau deux secondes après. La saleté... Les poussières... Beurk.

N'ayant pas trouvé Antoine à l'endroit espéré, Eraly revint dans le donjon d'Aranhel. Elle monta les escaliers, et tourna dans un couloir. Son coeur s'était mis à battre plus fort, elle crut même un instant qu'il s'était arrêté. Elendhal, son autre frère avec qui elle avait été proche autrefois, se trouvait, avec Aranhel.

" Elendhal ? Que fais-tu là ? Quelle surprise ! Je m'attendais pas à ça. Enfin, puisque tu es là, autant en profiter. "

Eraly lança un regard pleins de sous-entendus à Aranhel, qui, seul, pouvait les comprendre.

" Non ! Non..."

Il se leva brusquement et la repoussa vers la porte avec une violence qu'il n'avait pas eu envers elle depuis longtemps.

" Je parle avec Aranhel. Pas besoin de toi... "

Il lui déclara avant de lui claque la porte au nez.

" Des histoires de grands... "

VLAN !

Puis il vint se rasseoir pour faire de nouveau face à Aranhel.

Ne supportant pas d'être rejetée ainsi, Eraly trouva, quelque part, une épée et s'en arma. Bien que la princesse n'en avait pas manipulée depuis longtemps, elle ferait de son mieux...
Elle ouvrit la porte et se dirigea vers Elendhal.

" Sache, Grand Frère, qu'ici, ce n'est pas toi qui fait la loi, et que je ferais tout pour que tu perdes la guerre. Je te dis, cette épée que je tiens, sera celle qui te tuera lors de la Grande Guerre. Et, pourquoi je ne suis pas grande ? Donne moi ta définition, alors. Il y a des choses que tu ne soupçone même pas, ainsi qu'Aranhel. "

Eraly entra dans une fureur telle qu'on ne pouvait l'arrêter. Elle se moquait bien de ce qu'on pouvait lui dire.

" N'insite pas... Je n'ai pas envie de m'énèrver... "

Sans qu'elle comprenne quoi que ce soit, elle retourna dehors en un rien de temps.

" Vas faire mumuze avec la joli zépée. "

Il referme la port et revint s'asseoir le plus tranquillement du monde.