La cérémonie de la nuit sans étoiles et sans lune.

( ADMIN : Enariel étant mort, il y a eu supression de son début de sujet avec Elanor. Reprise du sujet à partir du premier message. )

Le prince arriva en tête du cortège de Rhéor. Ils avaient traversé les plaines et les forts de Djaam jusqu'au sanctuair d'Ephyris. Une fois arrivé au devant des temples, il quitta sa monture et lança un regard en direction de la dryade. Il lui semblait qu'elle cherchait quelque chose des yeux alors il déclara seulement :

- Partez au delà des temples. Vous ne pourrez pas manquer la forêt sacrée !!!

Pour sa part, il entra dans le temple. Il venait d'arriver par derrière l'elfe. Il ne l'avait pas vu depuis qu'elle avait quitté Fatarolm Anor. Inutile de dire qu'elle lui plaisait toujours autant... Elle était restée le dos tourné, face à l'autel. Il s'approcha et passa ses mains autour de sa taille.

- Le peuple de rhéor est venu honorer les dieux et son prince vous honorer vous Elanor...

Il glissa ses bras autour de sa taille et ses lèvres dans son cou...

(ah...! Je crois que je ne vais pas servir à grand chose, dans ce topic ^^
Je répondrai plus tard dans la soirée, ou demain matin, parce que, là, je dois partir...)

Elanor sursauta de surprise en sentant ses mains enserrer sa taille mais bientôt un sourire paisible éclaira son visage. L'elfe posa les mains sur les siennes pour pouvoir se retourner tranquilement et faire face au prince. Elle prit son visage en coupe et déposa un bien chaste baiser sur ses lèvres, après tout, ils étaient dans le grand temple.

- Votre simple présence m'honore, mon Prince.

Ses doigts fins carressèrent lentement la joue d'Elendhal. Elle était épuisée, moralement et physiquement mais le fait qu'il soit là lui apportait une étincelle, une flamme qui la ravivait.

L'autel qui tronait au centre du temple était garni de fleur d'un blanc pur et un couteau, dont la lame était en argent, était posé sur une étoffe, de la soie de couleur parme. Le visage d'Elanor se fit alors plus sérieux.

- Les Dieux ... Leur colère gronde au-dessus de nos têtes.

Ely était inquiète, il fallait le dire. Ses prédictions n'étaient pas des plus joyeuses, et sachant que ses dernières étaient guidées par les puissances divines, elle savait de quoi elle parlait.

Le baiser qu'elle lui avait donné le plaça sur un petit nuage rose et il eut bien du mal à tomber. Ce fut chose faite lorsqu'elle parla de la colère des dieux. Sa chute s'était précipité si brusquement qu'il paniqua un peu.

- Mais qu'est-ce que qu'on va faire ???

Remarquant qu'il s'était quelque peu emporté, il se ressaisit et déclara sur un ton calme et sérieux :

- Peut-être qu'une fois la cérémonie et les offrandes faites, ils seront apaisés...

Il avait remarqué cette inquiétude dans son regard et avait cette curieuse envie qu'il n'avait jamais ressenti de détruire tout ce qui pouvait être la cause de ce mal et cette douleur qu'elle ressentait. Ses bras la saisirent avec une violence convulsive. Il la serra avec une tendre force comme s'il voulait la consoler, la proteger aussi.

- Tu m'as manqué... Terriblement... Murmura-t-il sans oser lui avouer à quel point il l'aimer, chose qu'il ne s'était pas encore avoué à lui même.

Elanor répondit à son étreinte. Elle était partie depuis pas mal de temps déja, et sa présence lui avait manqué, sa force, et même son obstination. Même si elle était bien dans ses bras, elle n'en était pas moins rassurée. Elle connaissait leur colère et savait très bien les répercutions qui pourrait s'abattre sur Djaam. Peut être même l'appocalypse !

Ils ont tous les pouvoirs et il est dur de leur résister ... tout comme Elanor avait du mal à résister à Elendhal. D'ailleurs, avant qu'elle ne tombe éperdment sous son charme, elle lui vouait presque une haine féroce ... comme quoi.

- Je sais, souffla t-elle à son tour.

Son regard se porta sur l'autel. Elle n'était pas sûr que cette cérémonie suffise. Et guerre, quand cessera t-elle ? Mais Elanor ne dit rien, elle garda ses craintes pour elle et se blottit d'avantage dans ses bras. Personne ne rodait aux environs, il était encore tôt, les prêtres aussi était absents.

- La cérémonie aura lieu ce soir. Que comptes-tu faire jusque là ?

Elendhal passa ses mains dans sa chevelure et respira son odeur avec délice. Il embrassa son cou avec délicatesse avant de se redresser en entendant sa question. Il réfléchit un moment, regarda si personne ne trainait dans les parages et l'emmena à l'ombre d'une colonnade...

- Ca dépend de toi, je crois...

Il posa ses mains sur ses hanches et les caressa lasssivement alors que ses lèvres happait les siennes avec un bonheur non dissimulé.

Elanor ne comprit pas de suite quand il l'emmena à l'ombre d'un piller mais elle vit ses intentions quand elle sentit ses mains parcourirent son corps et ses lèvres. Elle se serrait laissée aller dans ses bras si ... s'ils n'étaient pas dans un TEMPLE ! qui plus est, près de l'autel des offrandes ... Mon dieu, même dans ses rêves, ses fantasmes les plus fou ...

Elle hésita .. Oh et puis, flutte. Elle l'embrassa avec passion.

- Ca dépend uniquement de moi ? Cela veut dire que tu me laisse mener ?

Elle eut un petit sourire alors qu'elle avait plusieurs idées en tête

Elendhal hésita en se disant que s'il répondait oui, ses plans politiquement incorrectes tombaient à l'eau. Mais enfin... C'est ce qu'il lui avait laissé entendre ! Il se devait donc d'honorer ses propres paroles...

- Oui. Je te laisse me mener.

Innocement, il glissa un main sous sa robe alors que sa bouche recommençait à taquiner la sienne de baiser fougueux et brusques. Lancé il ne put s'empecher de soulever carrément sa robe jusqu'à sa taille mais il reprit un moment ses esprits et se demandait s'il ne facherai pas les dieux à agir de la sorte dans le grand temple...

- Tu crois qu'ils m'en voudraient ? Demnda-t-il avec un air inquiet.

Mais avant qu'elle ait eu le temps de répondre, il était de nouveau scotché à ses lèvres.

Elanor ne répondit pas à cette question, elle se contenta de profiter pleinement de ce baiser. Est-ce qu'ils lui en voudraient ? Pourquoi ? Après tout, ils leur offraient un beau spectacle en perspective. Deja les jmabes et les cuisses de la prêtresse étaient mises à nues et Elendhal laissait courir ses doigts sur sa peau diphane sans aucune gêne et avec un certain empressement.

Sa robe était maintenant relevée à sa taille, une robe blanche et or retenue simplement par un noeud dans le cou. Il suffirait de l'enlever pour qu'elle tombe à ses pieds et se retrouve complement nue devant lui. Elanor avait des sentiments pour lui, mais, elle était entièrement dévouée aux dieux, et aussitôt, elle repensa à la cérémonie, tout n'était pas encore prêt. Bien sûr, ils avaient le temps jusqu'à ce soir, mais, comme d'habitude, Ely était perfectionniste.

- Attend ...

Elle essaya de freiner sa passion, mais son propre désir l'emporter, et elle avait du mal à garder les pieds sur terre.

Le prince la vit préoccupée. C'était vraiment très important pour elle cette cérémonie. Pour les autres prêtres aussi. C'était u moment crucial de l'année ! Du contentement des dieux dépendait beaucoup de choses ! Mais il était si proche du but...
Il se glissa contre elle, le pantalon arraché des hanches et lui glissa à l'oreille dans une expiration lente et sensuelle :

- Je n'en ai pas pour longtemps... Laisse-nous faire et je t'aiderai ensuite, je le promets...

Se doutant que la jolie prétresse pas si sage accepterai, il attacha ses lèvres aux sienne avec passion, la passion étant chez lui une "superglue ultrapuissante". De ses mains, il aurait pu détacher sa robe, mais l'idée qu'un pretre puisse les surprendre l'en empecha et l'excitait d'avantage. Joignant finalement le geste à ses promesses de rapidité, il s'unit à elle et commença ses va et vients planqué derrirère une colonnade...

Le prince Elendhal ? Un chaud lapin ???? A PEIIIIINE !!!! XD

Elendhal se décolla de la grande prêtresse avec un cri surpris. Il tourna les yeux vers la personne qui avait crié et repéral, oh mon dieu, son insupportable petite soeur...

- Ben... Je prie ! Pourquoi ?

Il la fixa avec un regard innocent, comme s'il croyait vraiment aux conneries qu'il venait de raconter.

Eraly regardait d'un air sceptique, son frère.

" TU PRIES ? MAIS, BIEN SÛR ! J'AURAIS DU M'EN DOUTER ! QUI AURAIT L'IDEE D'EMBRASSER QUELQU'UN POUR " PRIER " ? TU VEUX LUI FAIRE UN ENFANT JUSTE POUR PRENDRE LE POUVOIR SUR ARANHEL ? C'EST DEGOUTANT, ELENDHAL. COMPRENDS-MOI BIEN, MEME SI TU ME TROUVES ENERVANTE. TOI, lança-t-elle méchamment à Elanor Amonlë, la femme qui enlaçait son frère, TU VIENS AVEC MOI ET TU T'ELOIGNES DE MON FRERE. C'EST PAS UNE P***. LA PROCHAINE FOIS, JE T'EN COLLE DEUX, ET LA OU IL FAUT POUR TE FAIRE MAL, PEUT-ETRE POUR TE FAIRE MOURIR. SI JAMAIS J'APPRENDS QUE T'ES ENCEINTE DE LUI, CA VA SAIGNER. "

Eraly empoigna Elanor, et l'emmena plus loin. Puis elle revint vers son frère et lui dit d'un ton plus calme mais où règnait toujours la colère :

" Je suis désolée de faire ça devant tout le monde, Elendhal, mais je ne supporte pas de te voir avec quelqu'un. Tu es encore jeune, tu as une guerre à mener, tu te dois de penser à la guerre, pas à engrossir les bonnes femmes de son genre. "

Elle pointa Elanor du menton.

Elendhal resta calme...

* Gérer la situation... Respirer... Se calmer... *

- Eraly...

Il continua d'être calme et regarda Elanor qui ne comprennait plus rien à rien.

* Gérer la situation... Respirer... Se calmer... *

- Eraly, tu...

Il persevéra dans son calme et fixa sa petit soeur.

- Eraly.

S'en était trop !

- ERALY !!!!!!!! JE SUIS GRAND JE SUIS MAJEUR ET VACCINE !!!! JE N'AI PAS BESOIN D'UNE GAMINE DANS TON GENRE POUR ME FAIRE LA LOI !!! JE SUIS LE SOUVERAIN DE RHEOR ET TU N'AS AUCUN DROIT SUR MOI !!! Hurla-t-il soudainement à pleins poumons.

Il la regarda ensuite avec le plus grand calme.

* Tu gères la situation... Tu respires... Tu te calmes... Continue. *

Il inspira profondément et repris :

- CE QUE JE FAIS DE MA VIE NE TE REGARDE ABSOLUMENT PAS !!! ET TU SAIS QUOI ???? JUSTE POUR T'ENERVER JE VAIS FAIRE LE PLUS GROS SCANDALE DE LA TERRE DE DJAAM EN FRICOTANT AVEC LA GRANDE PRETRESSE D'EPHYRIS QUE... que... que j'aime...

Il s'interrompit soudain et lança un regard vers la prêtresse. Ben voilà... C'était pas si dur de réaliser la vérité ! Et maintenant, c'était avoué !

- Et... et... ET J'AURAI PLEINS DE BEBES !!!! NAAAA !!!
* Reprennons notre calme et n'oublions pas de respirer. *

Inspiration... Expiration...

- Et maintenant, Eraly... TU SORS D'ICIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!

Eraly sourit à son frère.

" ET BIEN, TU SAIS QUOI ? RIEN QUE POUR T'EMBÊTER, JE VAIS RESTER. PARFAITEMENT ! ET SI TU T'APPROCHE D'ELLE PENDANT CETTE REUNION, QUI ETAIT SENSEE ETRE SERIEUSE, JE LA TUE DEVANT TES YEUX. ET POUR TON INFORMATION, TU N'AS AUCUN DROIT SUR MOI TOI NON PLUS ! TU POURRAS FAIRE CE QUE TU VEUX D'ELLE DEHORS, MAIS PAS DANS UN TEMPLE. C'EST SENSEE ETRE UN LIEU SACREE, ET TOUT CE QUE TU TROUVES A FAIRE, C'EST EMBRASSER CETTE ... CETTE... "

Eraly respira pronfondément et ferma les yeux pendant quelques instants. Elle les rouvrit sur son frère et lui lança calmement.

" Enfin, je suis désolée de te faire ça devant tout le monde. Comprend moi, j'ai mal de voir mes propres frères fricoter des gens alors que la période n'est pas trop propice. J'espère que tu arua pleins d'enfants, si tu veux, mais, le seul truc que j'espère, c'est qu'ils ne seront pas fait en ces lieux. Et puis... Pardonne-moi... "

Elendhal la toisa et son regard se fit terrible. Les paroles qu'il lâcha furent plus douloureuses que ses cris :

- Eraly. Laisse-moi.

C'était très clair... Il la contourna et attira Elanor contre lui après avoir apposé un baiser sur son front.

( aux dernière nouvelle, le temple est viiide. Pas de "devant tout le monde" -_-' )

( ok. J'avais pas tout lu, donc, je ne savais pas que le temple était vide ! ^^ )

Eraly avait les larmes qui lui montaient aux yeux. Elle regarda son frère repartir vers l'autre femme. Puis, dans un élan désespéré, elle courut vers lui et se jeta à ses pieds.

" S'il-te-plaît, pardonne-moi. Je sais que c'est pas ma vie, je sais que je n'ai pas à te commander, pardonne-moi. Je suis prête à totu faire pour toi, sauf mourir. S'il-te-plaît, pardonne-moi... "

Eraly avait laissé ses larmes éclater. Elle pleura sur les chaussures de son frère.

Le prince ne lui adressa pas un seul regard mais déclara simplement :

- Cesse. Ne te ridiculise pas d'avantage à mes yeux.

Il tourna les talons en emportant sa grande pretresse préférée avec lui sans qu'elle eut le pouvoir de s'y opposer. Quand Elendhal décide quelque chose, Elendhal est borné, c'est vrai...

( J'vais dire à Delph de venir )

Eraly jeta un regard implorant à son frère. Elle était triste qu'il se fiche complètement d'elle, et en même temps, en colère qu'il ne pardonne pas ses erreurs. Elle cria longuement et finit par dire :

" DE TOUTE FACON, ARANHEL A BIEN PLUS L'ETOFFE D'UN ROI QUE TOI. C'EST LUI QUI GAGNERA, J'EN SUIS CERTAINE. ET JE SUIS SURE QUE TU ESSAYERA DE TENTER QUELQUE CHOSE CONTRE LUI AUJOURD'HUI. "

Elle regarda son frère partir et lui dit :

" Tiens, pour toi. "

Elle cracha par terre, à l'endroit où il s'était trouvé quelques instants plus tôt. Antoine avait eu raison de lui montrer tout cela. Elle s'en était servie que bien plus tard.

Elanor regarda la jeune fille, la jeune princesse pour être plus précise, et son air n'était pas belliqueux, son visage n'exprimait pas de clère, juste de la douleur. Les paroles d'Eraly avait été comme un poignard en plein coeur, ces mots l'avaient blessées profondement. Elle était toujours dans les bras d'Elendhal, ces mots avaient été comme un baume, lui apportant un certain réconfort, mais pour l'instant, elle était encore sous le choc.

- Princesse, vous n'aurez pas de soucis à vous faire pour la descendance de votre frère.

Malgré les paroles d'Eraly, Elanor demeurit respectueuse, et infiniment triste. Et elle ne lui mentait pas, elle n'avait pas de soucis à se faire car pour elle, avoir des enfants étaient impossibles. C'était en partie pour celà qu'elle s'était tournée vers les Dieux, en plus de ses pouvoirs de prêtresse.

Une larme coula le long de sa joue pour s'écraser sur une dale, et Elanor se dégagea doucement des bras du Prince. Elle ne rejetait pas ses sentiments, au contraire, mais elle n'avait pas la tête à ca. Elle tourna le dos à Elendhal et Eraly, s'appretant à se diriger vers l'autel. Cependant, elle s'arrêta.

- Cependant, ne me manquer plus de respect comme vous venez de le faire. Il pourrait vous en couter.

Elle ne s'était pas retournée pour lui adresser la parole, sa voix était séche et froide, cinglante. Elle ne rigolait plus et était on ne peut plus sérieuse. Après quoi, elle monta les marches qui menaient à l'autel, prit le poignard à lame d'argent et s'entailla le doigt. Du sang commença à couler et lentement, elle traça des signes sur le voile blanc, des signes étranges et important pour ce soir.

La giffle partit toute seule et Eraly se retrouva au sol. Il bouillonnait de fureure. Il pointa abvec un air menacant son doigt vers sa petit soeur et lui lança avec une froideur extrême.

- Je suis tonfrère autant que lui. Je n'ai pas l'impression que tu me portes le minimum de respect que tu devrais. Or je l'exige ! Je suis ton frère et tu me dois ce respect. Maintenant, sache que je suis adulte et libre de vouer mon coeur à qui bon me semble. Par pité petite soeur... Arrête de déshonorer notre famille avec des gestes inacceptables !

Ensuite, il se tourna vers la pretresse et s'approcha d'elle avec la plus grande réserve. Elle était en train de verser son sang pour les dieux et cela lui déplaisait. Il l'entoura de ses bras protecteur, glissa son visage dans son cou et murmura à son oreille :

- Pardonnez ces insultes, Elanor... Je vous en prie... Je saurai faire pardonner mon sang a vos yeux si vous me le permettez...

Il embrassa chastement ( pour la première fois de sa vie peut-être XD ) la peau de son cou.

Eraly releva fièrement la tête après s'être remise debout. Elle toisa la prêtresse d'un regard noir, et son frère qui s'était approché d'elle.

" De toute façon, je te porterai respect que quand tu saura pardonner les erreurs que je viens de commettre. En attendant, moi aussi, je suis adulte, au cas où tu ne l'avais pas remarquer. Ah, mais oui ! Tu ne pouvais pas le savoir ! Il n'y a qu'une ou deux personnes qui m'ont souhaité un joyeux anniversaire. Toi, tu étais occupé à parcourir le monde pour recruter des hommes pour ton armée. Mais, pense un peu à ta famille, à Papa et Maman, à ce qu'ils auraient voulu ! Parfois, je me demande qui tu es... "

Elle se retourna et commença à partir, puis, elle se résigna au dernier moment. Elle fit volte-face pour voir la prêtresse et elle s'excusa rapidement. Puis, elle partit ailleurs dans le temple, pleurer de tout son soûl.

Elanor continua son rituel sans rien dire, elle était un peu ailleurs, son doigt continuait de tracer des signes étranges, puis aussi soudainement qu'elle avait commencé, elle s'arrêta. Un sourire tendre étira ses lèvres alors qu'elle se retournait pour lui déposer un baiser au coin des lèvres, posant une main sur sa joue.

- Elendhal, tu n'as pas à te faire pardonner. Quoi que tu fasses, je t'aimerais toujours autant.

Et elle était sincère. Oui elle l'aimait, mais elle ne pourrait jamais finir sa vie à ses cotés, ne pouvant lui donner d'héritier, lui étant Prince ... Le bout de son oreille pointue bougea légèrement, signe qu'elle percevait un petit bruit, et effectivement, elle se tourna vers le couloir ou avait disparu la princesse Eraly.

- Il faut que je règle quelque chose.

Elle lui déposa un autre baiser, cette fois-ci sur les lèvres, avant de partir retrouver la Princesse. Elle la trouva dans un coin sombre, ses bras serrant ses genoux contre sa poitrine. Les larmes coulaient le long de ses joues et ne semblaient pas s'arrêter.

- Pourquoi me haïr autant.

Son visage n'était point hostile, il montrait à la fois sa curiosité et sa tristesse, elle avait parlé d'une voix douce, mais ferme à la fois, faisant rappeler à la jeune de ne pas lui manquer de respect.