morlagorg en retard

Le prince chevaucha longument. Il s'arangeait toujours pour etre devant la dryade, sans que la parole ne soit possible.

Quleques instants plus tard, ils entrèrent dans la grande ville de Morlagorg. Des paysans dos courbé se déplacaient en silence aec leurs ongues capes marron flottant derière eux. Les orc se rdéplaçaient en groupe, près à martyriser les innocents faibles. Des charognes d'animaux dévorée par les rats jonchaient le sol dans les rues de terre battue. Des étalages s'éntendaient tout au tour des batiements. on y vedait de tout. Des carrotes... des salades... des crânes humains... des peaux humaines...

Le prince ignora son peuple...

[Je n'ai pas apprécié l'histoire de la supériorité des hommes, sur l'autre forum !!!!!!!!!! Non mais ! ^^]




Haydée avait fini par s'habituer à sa rapide monture. Ou peut-être que c'était le cheval qui s'était habitué à elle ?
Elle laissa la question en suspend, trop occupée à regarder la... était-ce une ville ?
La dryade, contrairement au prince, regardait avec attention les moindres détails de l'endroit, posant son regard émeraude un peu partout.
Au début, elle ne crut pas ce qu'elle voyait, puis finit par se résoudre à l'admettre. C'était tout simplement affreux.
Haydée ne préféra pas se demander ce à quoi servaient les orcs, l'air menaçant, qui fixaient les paysans...
Comment pouvait-on laisser un peuple dans cet état de désolation ?

Elle dût probablement lancer un regard furieux en direction du prince, qui n'avait pas daigné accorder un regard aux gens du peuple...

[ looooool C'est alexandre c'est pas moi ! je suis inocente je le jure MDR]

[comme si alexandre pourrait avoir de telles pensées ]

Le prince fut accueillit par la population qui se rengea sur les cotés comme les murs d'un couloir. Il avança avec sa monture, aussi fier l'un que l'autre et l'un de l'autre.

" Ce n'est plus très loin mais nous alons faire une escale pour les chevaux. "

Il mit pied à terre et confia les rennes à un orc. On s'empressa alors de lui trouver un endroit frais propre et confortable et de lui apporter la meilleure des bières.
Le prince se retrouva dans un salon privé d'une taver où l'on fit venir la dryade à ses cotés.

[Mouais... C'est facile de se cacher derrière un pauvre personnage sans défense !
Oui, c'est vrai qu'en plus, ça fait bizarre, venant d'Alexandre...]


La jeune dryade ne l'écoutait pas.
Elle était trop occupée à se demander comme il pouvait faire tellement attention à ses chevaux, et délaisser ainsi son peuple...
Elle laissa aussi sa monture à un orc, et se retrouva bientôt dans le salon du Prince.

Elle ne s'assit pas, et regarda autour d'elle, ayant encore l'impression d'étouffer.
Ne voulant pas non plus adresser la parole au Prince, elle ne dit rien, et pensa encore au peuple, dehors.
C'est ainsi qu'elle commença à se demander si elle avait bien fait d'accepter d'aider le Prince...

[ XD ]

Il avait la seule lumière des flammes de l'âtre lui éclairant le visage. Il n'y avait pas de fenetres... La salle était bien sombre. Le prince soupira.

" Je sais à quoi vous pensez... Croyez moi ou nom, les femelles sont toutes les mêmes. Qu'importe leurs espèces. "

Il garda le silence un moment puis continua.
" La population vivra mieux si nous avons des champs à portée de main. Ce serait source de nourriture suffisante pour mon peuple. J'ai l'espoir de pouvoir les faires vivre ainsi et de m'enrichir par l'export au profil des armées. VOus avez fait le meilleur choix pour votre forêt, il est vrai. "

Le prince se leva et s'approcha d'elle. Son regard était lourd, son air fievreux... Si fiévreux...

La voix du Prince la fit frissonner. Les ombres inquiètantes projetées sur les murs semblaient danser. Macabre danse, d'ailleurs, et l'atmosphère peusante commençait à déplaire à la dryade.

Elle essaya d'écouter calmement le Prince.
Certes, la population irrait mieux, si elle l'aidait à rendre ces terres fertiles. Mais au delà de la nourriture, ce peuple était brutalisé. Il suffisait de voir la quantité d'orcs qui se traînaient de leur lourde démarche, dans toute la ville...
Il disait à présent qu'elle avait fait le meilleur choix.
Pour la forêt, peut-être... Mais elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle n'avait pas pactisé avec le bon côté...

- Permettez-moi d'en douter, murmura-t-elle.

Mais il s'approchait d'elle, et elle eut comme un sentiment de déjà vécu.
Elle recula un peu. Elle avait de nouveau peur...

[coucou !!! ^^]

Silas, s'ennuyant à la forteresse de Fatarholm Anor, était comme à son habitude, partit pour une longue échappée belle de plusieurs jours.
Il était arrivé au village de Mhorlagorj. Ce n'était pas la première fois qu'il y venait mais à chaque fois, la misère du peuple le surprenait.
Pourquoi ne vivaient-ils pas mieux ?

C'est à ce moment là que l'enfant apperçut une silhouette lui étant familière s'engouffrer dans une taverne.

* Le prince ? Qu'est ce qu'il fait là ?*

Le fils d'Iname, curieux, abandonna sa ponette pour suivre le prince. Il s'arrêta à la porte, scrutant l'intérieur du batiment.
Finalement, il entra dans la taverne. Le prince avait disparut derrière une porte...

Le prince s'avança encore vers Haydée. Il tendit sa main si blanche vers son visage et d'une impulsion, toucha sa joue, son cou. Il l'empoigna doucement et l'attira vers lui.

" Quel charmant visage vous avez... "

Il déposa un baiser sur son front avec douceur et affection.

" Je n'ai pas envie de reprendre la route aujourd'hui. Que diriez vosu de passer la nuit à Morlagorj ? "

Il avait murmuré ces mots à son oreille.
Il attendit la réponse mais un bruit l'immobilisa et l'attira vers la porte. Une petit créature devait les espionner. Il tira son épée et ouvrit la porte.

" SIlaaaaaas ! Qu'est-ce que tu fiches ici ???? "

Il avait tout sauf envie de se retrouver avec le fils de Lyor sur le dos.

Elle eut juste très peur, au début, quand elle sentit ses doigts sur sa peau.
Peu habituée à ce genre de contact, elle le trouvait trop près d'elle, trop caressant...
Par chance, une petite flamme se ralluma en elle. Elle portait le doux nom de vanité.

Le fait qu'il ait osé la toucher la rendit tout simplement furieuse, et elle s'apprêtait à lui creuver les yeux avec ses ongles quand un bruit se fit entendre.

Elle tourna la tête vers la porte, alors que le Prince s'en approchait.
Un petit garçon se trouvait sur le seuil, et elle le remercia probablement du regard.
En revanche, le Prince avait l'air furieux et elle se demanda qui était cet enfant...

Le prince tendit le petit humain vers la dryade : il le tennait par un bras et le môme agitait desespérément ses petites jambes dans le vide.

" Je te présente Silas. C'est le fils de mon ex général et de ma nouvelle générale. Il est imprudent, obtiné, mais pas mauvais dans le fond. "

Elle regarda Silas avec un pointe de tendresse, avant de lancer un regard furieux au Prince.
Elle croisa les bras et prit un air hautain.

- Vous me tutoyez, maintenant ?

Son regard émeraude lança des éclairs, puis se posa de nouveau sur le garçon.

- Enchantée, dit-elle d'une voix plus douce. Je suis certaine que vous êtes en effet quelqu'un de très bien.

Elendhal eut l'impression de l'avoir un brin frustrée. Mais pas de quoi s'affoller !

" En effet... Quelles familiarités ! Je vous prie de m'excuser !!! "

Il reporta son attention sur le mome qu'il brandissait toujours comme un trophée.

" Dis bonjour à la dame, Silas !!! "

La jeune dryade conserva un moment son air hautain.

- Je ne vous excuse pas.

Pourtant, elle ne put s'empêcher de sourire.
Il s'était excusé, et c'était déjà bien. Après, c'est simplement parce que cela l'amusait qu'elle ne l'excusait pas.

Elle regarda le jeune garçon tout en se disant qu'elle serait morte de peur, à sa place.

- Vous devriez le laisser, monsieur. Ce n'est qu'un enfant...

Silas n'eut pas le temps d'analyser la situation qu'il se retrouva maintenu en l'air par le prince, celui-ci lui demandant de saluer une jolie dame.
Le mome de 7 ans observa la femme de ses grands yeux gris. Elle était très belle et il se demandait bien qui elle était.
Son regard pénétrant plongea dans celui de la dryade, il chercha à y savoir qui elle était. Lui pouvait voir les morts, il pouvait peut être apprendre à lire dans les yeux des gens ?

Sans s'attader plus longtemps, il regarda ensuite le prince qui le brandissait un peu trop fièrement à son gout; il n'était pas un simple trophé et commençait à avoir mal au bras.
Si ce n'avait pas été Elendhal, il l'aurait depuis longtemps fait lacher mais son père lui avait appris à respecter les gens, et plus encore celui-là. C'est donc avec regret qu'il ne pu dégainer sa petite dague.

Il demanda alors avec politesse mais un brin d'impatience :

- Pouvez-vous me lacher ? Vous me faites un peu mal...

Une étincelle de défi brilla dans ses yeux, le même regard fier et arrogant que son père.

Le prince ne le lacha pas, mais l'entraina sur un fauteuil avec lui. Il posa Silas sur ses genoux et entrprit de lui expliquerr son plan. Il aimait bein Silas mine de rien. C'était un gamin qui savait ce qu'il voulait.

" Nous allons à la frontière des terres des crânes poury faire pousser des champs de blés. Voudrais-tu venir avec nous ? Ca pourrait être amusant ! "

Il observa Silas, la dryade, et recoiffa les cheveux blonds du gamin d'un coup de main.

" Alors ! Dis moi donc ce que tu en penses !!! Nous allons nous y lançer dès demain je pense..."

Haydée regarda l'enfant de ses grands yeux émeraude, et sourit, en voyant la lueur de défi qui luisait dans les siens.
Puis, quand le Prince le prit sur ses genoux, elle songea, bien malgré elle, qu'il ne pouvait pas y avoir que du mauvais en lui.
Oui mais... Il laissait pourtant son peuple dans la désolation la plus complète...

Elle ne dit rien, et l'écouta un peu distraitement, plongée dans ses réflexions.
Il lui avait bien fait peur, un instant plus tôt, quand il était si près d'elle...
Mais elle les regarda encore, tous les deux, et ne sut plus quoi penser...

L'enfant regarda longement le prince, prit le temps de réfléchir.

- Faire pousser des champs de blé ? Ca serait bien, et plus joli...

Un doute s'empara soudainement de lui.

- Mais vous êtes sûr que le blé pourrait pousser là bas ?

Il avait beau être petit, il était malin.
Silas posa denouveau les yeux sur le femme, elle semblait troublée. Il se tut.

" c'est justement là qu'intervient la femme que tu vois là. Elle est une dryade. Un genre de nymphe vois-tu... Et elle sait faire pousser des plantes. Je lui ai echangé son aide contre la sauvegarde de sa foret. Elle va créer les champs, sur une bonne terre das les vallées jusqu'ici arides. Et nous allons pouvoir nourire la population de morlagorj et nous imposer comme des exportateurs dans toutes les nations de Djaam. Ainsi, nous seront respectés de tous et j'aurai la courrone. "

Il eu confiance en le gamin et conçidera donc que celui ci avait tt compris. Le prince observa la dryade et lui fit un sourire.

" Peut-être si celle ci fait bien son travail, je lui donnerai des bataillons pour proteger et préserver sa foret. Des soldats de la nature qu'elle voudra et qui ne répondrons qu'à ses ordres. "

Il taquina le gamin en lui tirant une oreille et se mit à rire doucement lorsqu'il vit la tete que celui-ci tira.

Haydée écouta le Prince avec attention, et sourit au petit garçon.
Faire pousser des plantes... Oui, elle le ferait volontiers. Cette terre méritait d'être belle et prospère, après tout.
Et puis, la forêt serait conservée, et c'est tout ce qui lui importait.
En revanche, elle ne savait pas vraiment combien de temps tout cela allait lui prendre.
Il fallait qu'elle rejoigne la forêt le plus tôt possible, si elle ne voulait pas mourir prématurément.
Mais ce n'était pas l'important, pour le moment.

Voyant le sourire du Prince, elle regarda ailleurs.
Ce qu'il dit la fit sourire, néanmoins.
Elle posa son regard vert sur Silas, et parla doucement.

- Vous expliquerez ensuite au Prince, jeune homme, que je ferai particulièrement bien mon travail, mais que ce n'est pas pour lui. C'est pour ma forêt, car elle est ma raison de vivre, comprennez-vous ? Quant au bataillon, j'ai peur que les hamadryades des arbres soient contre, mais je leur demanderai, dès que je serai de nouveau chez moi. Vous lui direz que cet excès de gentillesse m'étonne, mais me touche beaucoup, cependant.

Biensur, elle s'adressait plus au Prince qu'au petit garçon.
Elle leur adressa à tous les deux un gentil sourire.
Pourtant, elle avait peur de devoir toujours se méfier...

Silas n'étant pas un enfant bavard, ne voulut pas prendre la peine de répéter au prince les paroles de la dryade. Après tout, ce dernier devait être assez grand pour comprendre à qui elle s'adressait, non ?

Et il n'aimait pas trop qu'on lui tire l'oreille, ce n'était plus un gamin ! (ça, c'est lui qui le dit ^^) Il donna donc un coup de poing dans le bras d'Elendhal, pas trop fort pour qu'il ne le prenne pas mal.

" Whow ! T'es un sale gamin toi dis donc ! "

Il ria et lacha l'oreille de la petite bestiole de gamin.

" Bon tu fais quoi mon petit ? Tu vas nous suivre ??? Nous faisions une halte ici avant de repartir... Mais finalement je pense que nous passerons la nuit ici. "

Il embeta encore Silas, soit en appuyant sur son nez, soit en l'attrapant en l'air par une jambe, soit en pincant son menton... Le prince n'avait aucune envie de cacher au gamin qu'il l'aimait bien.

" Quand nous auront finit je t'emennerai au sanctuaire d'Ephyris si tu veux. Tu n'y est jamais allé. Et il faudra aussi que tu me montres comment ton père t'a appris à te battre... "

Haydée préféra ne pas regarder la scène.
La gentillesse soudaine du Prince la troublait beaucoup trop.

Si la pièce avait été munie de fenêtre, elle s'y serait postée, pour ne pas avoir à les regarder.
Mais l'endroit était sombre, et la seule source de lumière était le feu qui crépitait dans l'âtre.
Ainsi, elle se détourna et regarda danser les flammes, se demandant vaguement ce qu'était le temple d'Ephyris, mais ne s'y intéressant pas assez pour poser la question.
Elle préféra finalement songer à la forêt...

Silas était en train de regarder la dryade du coin de l'oeil quand le prince évoqua son père. Il leva les yeux vers lui, le sonda.

- ... oui...

Tout en regardant le prince dans les yeux, l'enfant réfléchissait. Il avait promis à sa mère de ramener Iname, il se l'était promis. Peut être que suivre le prince l'amenerai vers l'homme qu'il cherchait. De toute façon, il ne savait pas où aller, il n'avait rien à perdre.

- Je pense que je vais venir avec vous.

" Supeeeer ! On va s'amuser... "

Son esprit de gamin revint à la charge de sa tete de moineau.

Il regarda Haydée.

" Vous feriez poussez des fraisiers ? "

Il regarda Silas.

" Tu aimes les fraises ? "

Et il se regarda lui même xd :

" J'adore les fraises..."

En entendant le ton enthousiaste et gai du Prince, elle tourna son regard émeraude vers lui.
On aurait dit un enfant. Où était passé cet homme, qui n'avait pas accordé un regard à son peuple, quelques temps plus tôt ?

Elle regarda ensuite Silas. Des deux, c'était lui le plus posé...

Des fraisiers, à présent !
Elle ne put s'empêcher de sourire.

- Oui, biensur ! Que ne ferais-je pas, pour un bataillon de soldats à mes ordres...

Elle avait parlé avec beaucoup d'ironie.
Des soldats dans la forêt ! Cela ne sera pas possible. C'était justement pour éviter cela qu'elle avait accepté d'aider le Prince...

- Demain, vous pourrez en manger autant que vous en voudrez !

Elle sourit au petit garçon, puis au Prince, qui, à l'heure actuelle, avait l'air, lui aussi, d'un enfant...