morlagorg en retard

[ Pleure pas, pauvre petite, le prince va arriver ! D'ailleurs il faudrait que tu cherche après lui ^^ si ça ne t'embête pas bien sûr ! )

[Mais si, je pleure ! Pfff...
Ah ! Oui, je vais donc faire cela :]


Haydée avait regardé l'enfant s'en aller, et était ensuite restée toute seule à la table.
L'aubergiste cruel vaquait toujours à ses occupations, avec la même passivité apparente, qui lui semblait détestable.

Au bout d'un moment, elle songea qu'elle allait malgré tout devoir trouver le Prince.
Non sans un soupir à fendre l'âme, elle se leva et partit en direction des écuries, car il lui semblait que c'était de ce côté qu'il s'était dirigé.
Les bruits de piaffement des chevaux lui parvinrent bientôt, et elle entra dans la galerie qui menait aux écuries. Elle s'y retrouva bientôt, et tenta d'appercevoir celui qu'elle cherchait avec si peu de motivation...

[ c'était pas si dur ]

Elle finit par trouver le prince dans le box de sa monture, occupé à achever de l'harnacher. Il avait l'air grave. Il n'avait pas sentit la présence de la dryade car il se permit de frapper son cheval d'un coup de pied rageur. La bête hennit vivement en faisant un écart et le prince, loin d'être assouvit par ce catalyseur, continua cette saute d'humeur.

- Allez... Viens sale bête... J'ai très peu de temps... Il va te falloir courire le plus vite possible. Comme tu ne l'as jamais fait... S'il advennait que j'arrive ici trop tard et qu'on se rende compte d emon absence, tout serai perdu... Mon trône, mes projets... Ma courrone peut-être...

Il mit pied à l'étrier sans voir la jeune créature, dissimulée à l'ombre d'un pilier.

Haydée trouva le Prince. Non pas qu'elle était douée pour le cache-cache, mais elle entendit assez rapidement des paroles rageuses.
Les chevaux n'ayant d'ordinaire pas le don de parole, elle se dirigea naturellement vers l'endroit d'où provenaient les mots méchants, adressés à un des nobles animaux.

Elle préféra ne pas manifester tout de suite sa présence, et trouva un coin d'ombre, d'où elle pouvait voir sans être vue.
Le Prince projetait de partir. Voilà qui était étrange...
Pendant un moment, elle hésita : devait-elle rester là, où se montrer ?
La prudence n'avait jamais été sa qualité principale, surtout qu'elle avait aussi le défaut d'être curieuse.
Elle s'approcha, et entra dans le box sans qu'il ne s'apperçoive tout de suite de sa présence.
Le pauvre cheval venait de pousser un hennissement strident, dû à un mauvais coup.
Elle se plaça devant l'animal, et flatta son encolure, avant de regarder le Prince.

- Vous allez quelque part ? demanda-t-elle avec un sourire en coin, mais d'un ton détaché.






[De pleurer, ou de trouver le Prince ?? ^^]

Le prince fit un bon assez impressionnant. Démasqué !

- Euh... Moi ? Euh...

Il se gratta nereusement la tête en se demandant ce qu'il allait bien pouvoir trouver comme excuse.

- Et bien ! Mon cheval avait de fourmis dans le jabes, j'ai donc pensé qu'un petit tour lui ferait du bien ! Mais ne vous en faîtes pas, il n'y a pas lieu de s'inquièter... Allez donc vous reposer !

Il eut un soupir las et il donna un petit coup de talon au cheva qui faillit s'enfondrer d'épuisement.

- Qu'il est fringuant... Euh... Un bon petit tour ne lui fera pas de mal !

L'encolure de la bête avait encore les traces de sueur de cette journée de cavalcade et, exténuée, elle avait la bouche pâteuse et les membres flageollants.

- Ho ! Ne fait pas mine d'être fatigué toi... Allez, mon joli ! En route.


[ euuuuhhh.... comme tu veux xd. Choisit ]

Elle observa le Prince en se disant qu'il mentait mal.
De plus, le pauvre animal tombait de fatigue. Il faut dire qu'il avait fait du chemin, aujourd'hui.
La dryade fronça légèrement les sourcils.

- Je ne suis pas fatiguée. Votre cheval, en revanche, mourra d'épuisement avant d'avoir fait cinq pas.

Et elle était de plus en plus intriguée.
Pourquoi ce besoin subit de partir ? Et, surtout, en quoi son départ risquerait de le perdre en anéantissant ses projets ?

Elle fixa le Prince se son regard perçant, essayant de deviner quels étaient ses fins.

- Où alliez vous ainsi ? demanda-t-elle sans préambule.




[Attends, je réfléchis à cette question capitale...!

Je reviens dans une demi-heure...]

Le prince Elendhal se sentis soudaienement très mal. Il avait envie de grogner, de rugir et d'attraper cette proie comme un prédateur pour la ronger jusqu'à l'os avec un plaisir non dissimulé.

- MAIS EST-CE QUE JE VOUS EN POSE DES QUESTION MOI ???!!!! A CE QUE JE SAAAACHE, JE SUIS LE PRIIINCE !!!! CE QUE JE FAIS C'EST MOOON AFFAIRE, CE QUE JE DECIDE CE SONT MES AFFAIRES ET JE VOUS DEFEND DE M'ENTREPRENDRE UNE SECONDE DE PLUS A CE SUJET !!!!

* manquerait plus que je faisse des avaeux à cette chose même pas humaine *

Le prince observa la dryade d'un air plus que boudeur et frappa l'encolure de son cheval d'un tel coup que celui ci, mécontent et bléssé dans son orgueil, décrocha une petite ruade.

- HO ! TOI, SALE BETE, GROSSE BARIQUE SUR PATTES, SACHE QUE C'EST UN PRINCE QUE TU PORTE ET QUE CELUI CI N'A PAS L'INTENTION DE CEDER A TES CAPRICES !!!! COURS !!! COURS TE DIS-JE !!!! EST-CE QUE JE FAIT TANT DE MANIERES MOI ??? POUR POSER MON ROYALE FESSIER SUR TON AFFREUSE SELLE POUSIEREUSE ???? TU N'EST AS FATIGUE, JE NE SUIS PAS FATIGUE ET ELLE N'EST PAS FATIGUEE ALORS BOUGE TOI ET VIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITE !!!!!

Une seconde ruade envoya le prince à travers la pièce.

*ouaaaaa ! je voooole !!! *

DIrection : gros tas de foin. Et vlaaaaaaaaaaaaan !!!!

[ en effet, ça mérite reflexion... ]

[Pardon, j'ai mis plus de temps que prévu... et je n'ai pas même eu le temps de réfléchir... Impardonnable, je sais...]



Haydée écouta le Prince hurler sans broncher. Curieusement, elle avait tendance à ne pas réagir à ce genre de chose. Elle devint froide, et, sentant que le cheval n'allait pas se laisser faire docilement, elle préféra s'éloigner un peu.

Le Prince continua à crier, et ses gesticulation la faisaient bien rire (quoiqu'elle ne préféra pas rire ouvertement).
Il était pathétique dans son orgueil, et la dryade, noble créature qu'elle était, ne préférait pas même écouter les propos qu'il tenait à son égard.

Il se retrouva en un temps record dans la paille, et elle ne put s'empêcher de lançer un regard complice au cheval, épuisé, mais visiblement fier de lui.
Elle sortit du box, et en ferma la porte, avant de regarder le Prince d'un oeil amusé, alors qu'il s'extirpait de la paille.

Elendhal fit une tronche prête à tuer mais il se ravisa voyant où un tel comportment l'avait mené.

- Et bien je suppose que je l'ai merité.

Il se releva et observa son vetement avec un hurlement de terreure. Il s'épousseta, se pompona, se frotta avec un chiffon desinfecté en prennant garde à ce qu'il ne reste aucune poussière. Il avait une phobie très prononcée pour ce qui pouvait être sale et ce n'était déjà surment plus un secret pour la dryade. D'ailleurs, il jeta un regard à celle-ci.

- Madame, puisque vous m'avez surpris dans une situation plutôt gênante, sachez que je vais aller me coucher sans plus de cerémonie et que je ne dormirai que sur oreille hanté par l'idée que vous avez réussit par votre curiosité mal placée et votre insolence à me faire renoncer à une affaire qui me semble...

Il s'interrompit et fixa le sol. Une ombre sembla passer sur son visage. Une pensée lointaine, un espoir, un desespoir peut-être. Il parut se crisper et respira bruyamment, comme s'il retenait des larmes qui ne risquait guère de venir sur un homme de sa trempe. Il se retourna brusquement et fixa par la grande porte de l'écurie, le ciel avec les étoiles qui ne luisaient presque plus. Une trace de tristesse et de désarroit se peignit sur son visage.

- Qui me semble... Plus importante que n'importe quelle autre à vrai dire...



[ Po grave !!! je me suis barrée aussi :p ]

Hayée aussi regardait au dehors. La nuit était belle, et elle aurait mieux aimé l'observer assise sur une branche d'un chêne de la forêt, plutôt qu'au milieu d'une écurie poussièreuse.
Elle dut encore se demander quelles étaient ses motivations, pour se persuader qu'elle avait fait le bon choix, en accompagnant le Prince.
Au moins, elle était sûre à présent que le lieu qu'elle aimait le mieux au monde serait sauvegardé... Mais elle était en proie à un sentiment qu'elle n'avait encore jamais éprouvé : la nostalgie.
Cela ne faisait pas une semaine qu'elle avait quitté la forêt que, déjà, elle lui manquait cruellement.

Pendant qu'elle réfléchissait à tout cela, le Prince parla.
Comme elle crut qu'il était encore entrain de se plaindre, et d'insulter sa monture, elle ne l'écouta pas le moins du monde.

"Plus importante que n'importe quelle autre, à vrai dire"

C'était exactement cela. Elle ne savait pas de quoi il était entrain de parler, mais elle prit cette phrase comme si c'était elle qui l'avait prononcée.
La sauvegarde de la forêt était la mission plus importante que n'importe quelle autre, aux yeux de la dryade.

Elle posa enfin son regard vert sur le Prince.
Elle n'arriva pas à définir l'expression de son visage, et, comme elle n'avait pas fait l'effort d'écouter ses paroles, elle ne comprenait pas d'où venait cette sorte de tristesse apparente.

- Bonsoir, monsieur, dit-elle finalement.

Elle lança un dernier regard à la nuit étoilée, et s'éloigna vers la galerie.

- Bonsoir. Répondit-il sans comprendre.

Il resta indécis quelques minutes encore, alors que la dryade s'éloignait, elle aussi plongée dans ses pensées.

En même temps qu'elle s'éloignait, ses pensées quittèrent tristement la forêt, pour revenir au Prince.
Si elle n'avait pas entendu tous les mots qu'il avait prononcé, l'intonation de sa voix, en revanche, lui revint.
Il y avait eu quelque chose de grave et malheureux en lui. C'était étrange qu'il ait changé de comportement en si peu de temps.
C'est alors qu'elle songea qu'il lui avait peut-être dit quelque chose d'important, ou fait part d'un évènement cher à son coeur, et qu'elle ne l'avait pas écouté peut-être au moment précis où elle aurait mieux fait d'être attentive.
C'était trop tard, en tout cas, car elle n'osa pas retourner auprès de lui.

Le prince hésitait encore. Le dilemme était le suivant : l'alliance avec les elfes ou...
Il frémit doucement. La nuit suivante seria la nuit sans étoile. Peut-être aurait-il encore une chance. S'il l'esperait ? il ne savait même plus.

Il partit loin de l'écurie, par la porte de l'auberge et entra dans la pièce principale, il grimpa les escalier quatre à quatre après avoir laissé son cheval tout harnaché dans le box en bas. Il prit la chambre qu'on lui avait reservé et tomba comme une masse sur le matelas trop dur.

* bonne nuit votre majesté de la terre de djaam * se dit-il en se voyant déjà avec la courrone sur la tete.

Il s'appretait à faire de beaux rêves, songeant au trône de son père décédé qu'il convoitait depuis toujours.

Haydée dormit... dehors !
Elle était sortie par la porte de l'auberge, et avait retrouvé le nuit calme et silencieuse.
Hors de question pour elle de rentrer.
Face à l'auberge, elle jugea qu'il y avait assez de place pour mettre un arbre, et elle ne se priva pas de faire pousser un chêne.
L'image était assez étrange, d'ailleurs : un arbre magnifique au milieu d'un paysage gris et désolé.
Mais cela donna au moins à la dryade l'illusion d'être chez elle.

Le lendemain matin, elle descendit de l'arbre avec une indéniable agilité, et fit disparaitre l'arbre, avant d'entrer dans l'auberge.
Elle s'assit à une table, et attendit la venue du Prince.

(je rep demain soir ptet dsl mais oqp :S )

[Ce n'est pas grave ! J'ai mis super longtemps à répondre, de toute manière, parce que je suis moi-même occupée...]

Lorsque le prince descendit, il était d'une humeur particulierment parfaite. Il gambada dans les escaliers en dévalant les marches de manière assez spéciale. Sa main battait le tempo d'une musique inconnue sur la rampe en bois. Il entra dans l'auberge et tous les hôtes et les aubergistes s'inclinèrent le plus bas possble.

" BONJOUR PEUPLE DE RHEOR !!! "

Il avait envie de gazouiller. Comme ce petit rossignol qui était venue lui fredonner son refrain favoris à la fenetre ce matin. Il se figea un moment.

* Des rossignols ? A Rhéor ? Depuis quand y a-t-il des rossignols à Rhéor ? *

Il lança un regard filou à Haydée. Elle avait fait surement pousser des arbres... Et les rossignols...
Il ne chercha pas plus loin et s'installa à la table avec fracas.

" Bien dormit ? "

Lorsqu'un... était-ce un cri de joie, ou une déclaration de guerre ?
La dryade se retourna et ouvrit des yeux ronds en observant le Prince dévaler les marches de l'escalier en souhaitant le "bonjour" à son peuple. Que lui était-il arrivé dans la nuit pour qu'il soit aussi gai qu'un pinson ?
Elle n'en avait pas la moindre idée, mais le résultat était aussi surprenant qu'inespéré.

Chaque personne, autour d'elle, plongea dans une profonde révérence, qu'elle n'imita biensur pas.
Flemmardise ou insolence ? Ni l'un ni l'autre : elle considérait simplement qu'elle n'était pas tenue de s'incliner devant un homme, être qui ne possède pas de sang divin.
Le Prince vint bientôt la rejoindre. Elle prit sa question comme étant purement rhétorique, même si elle l'impressionna beaucoup.

- Bien, merci, dit-elle simplement, se disant que la réponse ne devait pas vraiment l'intéresser. J'espère que votre nuit a été agréable.

Elle dit cela comme elle aurait prononcé n'importe quelle phrase polie, d'un ton neutre, quoique d'une voix douce.
Elle ne put ensuite s'empêcher de dévisager le Prince. Et si une fée, ou une autre être de ce genre l'avait ensorcelé pendant la nuit ?
Il faudrait qu'elle pense à la remercier du fond du coeur, si jamais c'était le cas...

- hoooo oui !

Il fixa la table où il n'y avait rien.

- DU CHOCOLAT !!!!! DES CROISSANTS !!! DU CAFEEEEEEEEE !!!! ET QUE CA SAUTE !!!! DU JUS DE FRUIT !!!! DES FRUITS !!!! DES FRAISES !!!!!!

L'aubergiste sursauta et donna un pièce à sa femme pour qu'elle courre chercher tout ça au marché avec un peu d'espoir. :s

Elle sourit légèrement, et aurait aimé connaître la raison de cette soudaine allégresse.
Elle ne demanda pas, néanmoins, et regarda la femme de l'augergiste partir, les yeux arrondis par la surprise.
La dryade ricana doucement.

- Vous feriez mieux de lui demander la lune, à cette pauvre femme. Elle ne trouvera pas de fraises ni de fruits. Voulez-vous que je vous rappelle pourquoi je suis ici ?

Elle regarda le Prince en se disant qu'il avait tellement l'habitude d'obtenir ce qu'il voulait qu'il se permettait de demander tout et n'importe quoi.
En même temps, n'avait-il pas raison de le faire ? La preuve, il allait avoir les fruits qu'il désirait : dans une minute, elle allait se lever elle-même, et faire ce que la femme de l'aubergiste ne pouvait accomplir.
En fin de compte, il savait ce qu'il voulait, et se débrouillait pour l'obtenir.
Il avait raison d'en profiter...

Le prince regarda la dryade avec un regard amusé.

" Hé bien, donne moi des fruits toi, la dryade. "

Il dévora tout ce que l'aubergiste put lui fournir sur l'instant.

Alycleia, après deux jours de marche, jugea bon de s'arrêter pour prendre un peu de repos. Il errait depuis plsieurs semaine à la recherches d'informations sur le prince de Rhéor, voir même, du prince de Rhéor lui même.
Si bien qu'un beau matin d'automne, LA douce Alycleia (car celle-ci avait optée pour une apparence physique féminine) entra dans l'auberge. Elle venait de croiser une pauvre dame cherchant désespérément des fraises... à cette saison...
La jeune femme dirigea sa gracieuse silouette vers le comptoir, faisant dévier le regard des hommes et commanda... une bière !

En attendant sa boisson, la demoiselle se tourna vers la salle, observant les bourrus et gros ours qui y mangeaient. Et là, ses yeux verts émeuraudes tombèrent sur... le Prince !
Quelle charmante surprise...
Ce dernier dévorait une multitude de croissants et autres gateaux... Ce qui tira à Aly un regard mi-amusé, mi-dégouté.

Mais il était là... et si elle arrivait à lui soutirer des informations assez intéressantes, le prince d'Andar lui offrirai une belle somme.

L'aubergiste lui apporta sa commande, elle lui lança une pièce sans même le regarder.

- Garde la monnaie.

Elle avala une longue gorgée sans quitter des yeux le prince. Et qui était cette femme en sa compagnie ?

Le prince avait bien vu la nouvelle cliente entrer dans l'auberge. Il la trouva très bien et particulièrment attirante. Son regard se braqua sur elle.

Il savait bien que les femmes, ça ne lui réussissait pas beaucoup. Elanor était partie, la princesse elfe avait disaprut, et il y en avait eu bien d'autres... Lyriss, lorsqu'il était jeune... Elle avait été condamnée pour avoir été engrossée par un prince. (on se demande lequel XD ). Et puis, Odradja. Une délicieuse fille trouvé dans un marché aux esclaves, à la peau bazanée et aux cheveux bruns paré de reflets roux. Il l'avait exigé, son père avait cédé et elle lui avait servit bien plus souvent de putain que de servante.

Ha, Odradja... Elle n'avait jamais voulut de lui. Il ne lui avait jamais laissé le choix. Et le roi de Djaam avait finit par avoir vents de ses agissements et la lui avait enlevée. A présent ? La belle devait encore vivre au palais de Djaam en tant que servante. Il eut un soupir. La chevelure de la femme lui faisait penser à celle de son esclave. Et aussitot le souvenir de ses violents ébats lui revinrent à l'esprit, ne se traduisant sur son visage que par un regard plus dur accompagné d'un fin sourire.

Et maintenant qu'il se trouvait à l'auberge, il avait le choix... D'abord cette femme au comptoir... Et la dryade. Il était dans son royaume, il n'avait qu'à claquer des doigts. Les soldats patrouillaient partout. Dans chaque patelin pommé. Jour et nuit. Il les appelais d'un claquement de doigts et n'importe quelle femme ou vierge de Morlagorj serai soumise à lui.

Cette idée lui plaisait grandement. Et rien que penser à voir cette femme qui buvait une bière, nue dans ses bras contre sa volonté, le satifaisait terriblement.

Il avala son café avec un visage de gamin qui a trouvé ce qu'il désirait pour noel. Il n'en avait plus rien à faire de ses fraises...

(oh le salaud mdr ^^)

Aly avait quitté des yeux le prince pour reporter son regard sur l'extérieur ou plutôt sur ce qu'on pouvait voir par la fenêtre crasseuse.
Alycleia était d'un naturel jovial, farceur et menteur mais lorsqu'il se métamorphosait en femme, il devenait plus aggressif. Pas que son caractère change lui aussi mais la situation l'exigeait : une femme était vite à la merci des hommes si elle n'était pas capable de les faire changer d'avis.

Elle reposa sa chope à moitié vide sur le comptoir et aperçut un homme au regarde vitreux un peu trop proche d'elle à son goût. Il empestait l'alcool.
La jeune femme reprit sa chope et alla s'installer plus loin en ondulant des hanches, à une table dans un coin de la salle.
L'homme la regardant toujours, elle lui lança un regard aggressif puis jugeant qu'il avait comprit, s'adossa au mur et repoussa une de ses longues mêches noire.

Le prince vit le jeune femme se lever et aller s'asseoir sur une table proche de la sienne. Il continuait de l'observer en se remémorant toute les bonnes heures avec son esclave. Plus il y songeait, plus s'enorgueillissait du plaisir qu'il avait pu avoir en la faisant souffrir et plus il quittait le corps du prince Elendhal pour devenir le roi de Rhéor. Il tira un dernier trait de café en songeant que cette boisson ne valait pas un verre d'alcool.

La dryade, toujours face à lui, lui sembla avoir disparut. Il ne fixait plus rien d'autre que la femme à la chope et plus rien ne sembla vivre pour lui à part eux deux. Il ne souciait guère qu'elle puisse sentir la morsure de son regard dans ses chaires, du visage à la gorge. Il n'avait plus qu'elle en tête, et celle qu'elle représentait à ses yeux.